Faute de combattants…
Ce doit être angoissant, consternant, affolant pour une entreprise de voir ses fidèles clients cesser leurs activités, l’un après l’autre, de se voir grignoter inexorablement son fonds de commerce ! Dès lors, je plains sincèrement les nombreuses officines administratives para-agricoles en perte d’affiliés ; elles sentent leur base s’effriter sous leurs pieds ; elles constatent avec (un possible) effroi la disparition des fermes, l’une après l’autre, tic tac, tic tac, sans que l’hémorragie ne donne des signes tangibles de se tarir… Que vont devenir les employés de la Fwa, la Fugea, Natagriwal, Protect’eau, l’Arsia, l’Awe et toutes les autres, quand le dernier fermier aura glissé sa clef sous le paillasson ?
Apparemment, ces associations n’ont pas l’air de trop s’en tracasser. Elles poursuivent leur fuite en avant, redondante et ronronnante. La perte chaque année de quelques pourcents de leurs assujettis, de leurs cotisants, ne les empêche pas semble-t-il de dormir, le moins du monde ! Se remettent-ils en question ? Sortent-ils de leur zone de confort ? Réfléchissent-ils à leur futur, plutôt sombre à moyen terme ? Ils s’en fichent ! Que feront-ils dans dix ans, par exemple, quand le nombre en milliers d’agriculteurs se comptera en Wallonie sur les doigts d’une main...
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