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Bonne et heureuse année… et surtout, 2024 mercis!

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2023 touche à sa fin… Déjà, s’exclameront certains. Enfin, rétorqueront d’autres… Au risque de leur donner raison, on ne peut nier que l’année écoulée fut particulièrement chamboulée.

Sur le plan international tout d’abord, le conflit russo-ukrainien s’est enlisé, au point que certains prédisent qu’il se prolongera bien au-delà de 2024. Une seconde guerre a vu le jour, au Moyen-Orient, durant laquelle des actes de barbarie sans commune mesure ont été commis. Mais ne résumons pas 2023 à ces deux événements… Tournons-nous vers le positif !

Les prix de l’énergie ont retrouvé des niveaux normaux, ou presque. Avec eux, les prix des engrais ont également baissé. En juillet, la foire de Libramont a fait le plein de visiteurs, permettant aux consommateurs d’aller à la rencontre du monde agricole. En août, le cycliste Remco Evenepoel a été le premier belge à être sacré champion du monde du contre-la-montre. En cette fin décembre, les négociateurs réunis lors de la COP 28 se sont mis d’accord sur une sortie progressive, quoique timide, des énergies fossiles, en vue de lutter contre les changements climatiques. Plus égayant, les marchés de Noël ont fait leur retour, apportant leur lot de réconfort et bonne humeur. Et ce ne sont – fort heureusement ! – que quelques exemples.

Pour les agriculteurs, 2023 a été une année que l’on peut qualifier de spéciale. Le printemps, tout d’abord, a tardé à venir, repoussant les semis de maïs et betterave et les plantations de pommes de terre de plusieurs semaines. La moisson, si elle s’est déroulée sans encombre pour l’escourgeon, a joué les prolongations pour le froment. Et que dire de l’automne pluvieux, mettant à l’arrêt les récoltes et semis… Côté prix, ceux des céréales ont fléchi tandis que ceux du sucre grimpent.

Les éleveurs également ont fait face à plusieurs difficultés. Après avoir atteint des sommets, le prix du lait n’a cessé de reculer. La grippe aviaire, tant au printemps qu’en cette fin d’année, vient compliquer le travail des aviculteurs et ne semble plus vouloir quitter notre pays. Enfin, la présence de la fièvre catarrhale ovine aux Pays-Bas est une source d’inquiétude supplémentaire.

Néanmoins, vous avez affronté ces défis, montrant une nouvelle fois que le monde agricole fait preuve d’une grande résilience et d’inventivité. 2024 apportera aussi son lot de difficultés, mais qui peut se targuer de passer une année sans encombre ? Sans aucun doute, les cultivateurs et les éleveurs que vous êtes auront les capacités d’y faire face, tant votre métier (votre mission, pourrait-on même écrire) vous tient à cœur.

Nourrir vos semblables requiert de grandes responsabilités, que jamais vous ignorez ; qu’importe que certains s’en rendent compte tandis que d’autres l’ignorent. C’est pourquoi, à l’approche de l’année nouvelle, nous vous souhaitons le meilleur pour les mois à venir et, surtout, nous vous remercions d’effectuer votre travail du mieux que vous le pouvez, contre vents et marées, et ce, malgré les embûches qui se dressent devant vous au quotidien.

Delphine, Marie-France, Déborah et moi-même vous souhaitons une excellente année 2024 et, au nom de tous les Wallons qui souhaiteraient se joindre à nous, vous disons « merci » !

Jérémy Vandegoor

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