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Ils n’iront plus au bois

En chaque vieil Ardennais sommeille un bûcheron, un homme des bois ! Je suis né un pied dans ma prairie, l’autre dans la forêt, et celle-ci exerce toujours sur moi un puissant attrait. Pas étonnant dès lors d’avoir choisi d’habiter un lieu très arboré, une ferme incrustée en bordure d’un massif forestier, aux multiples kilomètres de lisières…

Mon petit paradis est magique, mais demande pas mal de boulot, exécuté avec entrain lors de mes journées de « vacances » tout au long de l’année. Les plus grandes nuisances de ce voisinage forestier ne viennent pas des arbres aux frondaisons envahissantes, victimes quelquefois des tempêtes et qu’il faut dégager. Le gibier non plus n’amène aucun souci ; il est très discret et cohabite amicalement : renards, chevreuils, lièvres ou lapins, etc. Même les sangliers semblent avoir passé un pacte de non-agression, si ce n’est quelques trous çà et là, et de temps à autre une...

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Pour qui? Pourquoi?

Voix de la terre Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, je ne sais toujours pas pour qui, ni pourquoi je voterai d’ici un petit mois. Sans doute suis-je un mauvais citoyen, de me sentir aussi peu concerné par la politique ? Et pourtant, je devrais ! L’agriculture est particulièrement tributaire des propositions présentées et débattues dans les hémicycles des parlementaires, des décisions prises dans les cabinets des ministres. Voter pour des gens compétents relève de la plus haute importance, sinon le premier branquignolle venu risque fort de prendre les rênes de nos destinées. Si tu ne viens pas à la politique, celle-ci viendra à toi, fatalement…
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