Citroën Berlingo: en bon père de famille…

Avec 3,3 millions d’unités au compteur parmi lesquelles 50 % de ludospaces depuis le lancement du modèle en 1996, le moins que l’on puisse écrire c’est que le Berlingo est un beau succès pour Citroën. Aujourd’hui encore, alors que l’ancienne génération allait sur ses dix années de carrière, elle restait le modèle le plus vendu du constructeur dans pas moins de 17 marchés !

Tout en reposant sur de nouveaux dessus, le Berlingo ne révolutionne pas le style de son devancier. La partie arrière reste à peu près identique, tandis que l’avant adopte la face avant à optiques étagées pour s’intégrer dans la nouvelle gamme. Surtout, il est désormais proposé en deux longueurs d’empattement, même dans cette variante ludospace.

Quelle que soit la longueur retenue, un aménagement 7 places est proposé ; chaque occupant disposant alors d’un siège individuel. En cinq places, ce sont les capacités de chargement qui impressionnent : 775 ou 1.050 l de coffre sous la tablette, et jusqu’à 3,05 m de longueur totale en repliant le dossier du siège passager avant !

Astucieux et luxueux

Le Berlingo a encore fait progresser ses qualités d’accueil. Le toit « Modutop » a été entièrement revu. Il est désormais constitué d’un toit panoramique en verre sous lequel se greffe une arche translucide truffée de rangements.

À l’extrémité arrière, le bac de pavillon est accessible depuis l’intérieur ou l’extérieur via la lunette à ouverture indépendante.

Cette troisième génération connaît aussi une montée en gamme palpable, loin des origines utilitaires de ses devanciers. La présentation est plus joviale, les plastiques (toujours durs) de meilleure qualité, et la position de conduite bien plus confortable, merci au volant plus vertical !

Pour convaincre les familles, le Berlingo envoie la totale en matière d’équipements : le régulateur adaptatif avec fonction stop, la caméra de recul avec vue à 360º ou encore l’afficheur tête-haute font partie des 19 équipements d’aide à la conduite proposés. Parmi eux, le dispositif de reconnaissance des limitations de vitesse est fourni de série, tout comme l’aide au freinage d’urgence et l’allumage automatique des phares ! Tout ça pour 17.500 €!

Sur la route aussi, ce modèle s’est métamorphosé. Toujours entièrement dédié au confort, il se comporte désormais comme un SUV. L’amortissement filtre parfaitement les dégradations du revêtement et la prise de roulis s’avère mieux contenue que par le passé. La tenue de cap et l’insonorisation ont également été particulièrement soignées.

Le moteur 1.2 Puretech 110 ch et le 1.5 BlueHDI 130 essayés nous ont réellement ravis durant notre essai. Le second brillant particulièrement par ses reprises à tous les régimes, et par la boîte automatique EAT8 (optionnelle) qui s’y accorde parfaitement. Plus tard arriveront deux déclinaisons plus modestes de ce bloc diesel, fortes de 75 et 100 ch.

Nicolas Morlet