Les petits ruisseaux font les grandes rivières, puis celles-ci rejoignent les fleuves, direction la mer et l’océan. Ces jours derniers et faute de pluie – oups ! – les petits cours d’eau ne paient pas de mine, les fleuves non plus, les lacs et les étangs encore moins : au point de révéler au grand jour ce qu’ils avaient dans le ventre. Mais c’est sûr, nos oueds de cet été, asséchés façon désert africain, boiront bientôt avec avidité les précipitations qui s’annoncent et ne manqueront pas le rendez-vous de l’automne ! Les ruisseaux couleront comme avant et nos prairies humides refleuriront.