Borinage, en son nord qui mord la frontière montoise. Gris mais pimpant, avenant dans ses habits de décembre. La fraîcheur parfois nous brûle, comme une branche basse giflant le visage. En cette orée d’hiver comme une pensée ininterrompue, profonde, grave. Le manque éternel du temps, celui qui change les citrouilles en carrosses à la veille de Noël, ses sapins espiègles et ventrus. Couleurs, douceurs, senteurs d’enfance et de fête se chamaillent dans la vitrine de Sébastien Papeleux.