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Préparation des semis betteraviers: «pas de précipitation», insiste l’Irbab

Un test « à la bêche » est important pour se faire une idée de la structure du sol et pour décider de l’intensité nécessaire du travail du sol, détaille l’institut betteravier dans son message du 10 avril.

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En raison des précipitations abondantes de ces derniers mois, l’Institut royal belge pour l’amélioration de la betterave (Irbab) constate de grandes différences dans la structure du sol des parcelles prévues pour betteraves et chicorées, parfois même au sein d’une même exploitation. De nombreuses terres sont « tassées » en surface et semblent, à première vue, plus sèches qu’elles ne le sont réellement !

Là où la récolte de la culture précédente s’est déroulée dans des conditions difficiles et où aucun travail du sol n’a pas pu être effectué de manière optimale jusqu’à présent, on constate souvent des compactages. Sur d’autres surfaces, on observe une bonne structure du sol grâce à un travail adapté et au bon développement des cultures intermédiaires, en interaction avec les gelées de mi-janvier.

Un test « à la bêche » est important pour se faire une idée de la structure du sol et pour décider de l’intensité nécessaire du travail du sol ! La couche superficielle doit s’émietter (lit de germination) et la terre en profondeur ne doit pas rester en un bloc compact si vous la jetez devant vous (un sol humide est plus sensible au compactage). Il est important de ne pas transférer le tassement vers des zones humides plus profondes. Les erreurs de travail ont une influence négative sur la levée et le développement ultérieur des racines au détriment du rendement.

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