Un enclos de lumière, une évanescente brise qui tremble, frisonne, vole, plane, pure respiration. Plus rien ne demeure que ces légères fleurs flottantes au gré des ondes éternelles et supportant à elles seules tout le poids de l’espace infini. Elles vont, viennent, ces buées jaunes et bleutées, taches pastel ne supportant pas d’être déportées hors du sol où elles sont montées comme une exaltation, comme un soupir. Au cœur du cloître, elles mêlent de la peinture, de l’encre ou même du silence.