Dans la conscience populaire, le paysan reste un éternel « routinier », un conservateur invétéré, encroûté dans ses habitudes et ses traditions. Au vu des changements profonds subis par l’agriculture au cours des septante dernières années, et des mutations de tous ordres que nous avons dû affronter, cette réputation de « routinier » mériterait tout de même quelques nuances ! Sa connotation péjorative, par exemple, n’est en rien justifiée et dénigre d’inestimables bienfaits.