L’air, le glacé, le brûlant, et toutes sortes de clartés jouent sur les pavés de la ferme en carré en une course qui accompagne la lente rotation des jours. Quelques images dorment à même la terre. Le ciel ce matin est une cour de récréation, des oiseaux s’y poursuivent, du gris et du blanc y jouent à la marelle, l’ombre s’assoit sur une petite chaise. Par la lourde porte l’air s’engouffre et la vie aussi dans la ferme de Jean-François Moesen, à Villers-l’Evêque.