Dans le cadre de la réforme des pensions, un cadastre des métiers pénibles est en pleine élaboration. La discussion fait rage ! Chaque profession semble revendiquer le droit, ou le privilège, de marquer des points afin d’être placé en bonne position pour bénéficier d’avantages sincèrement « mérités ». Pourtant, dans les rangs des parlementaires et des partenaires sociaux, quelques (trop rares) voix s’élèvent pour dénoncer ces tractations de marchands de tapis. Des critères plus constructifs, plus objectifs, mériteraient d’entrer en considération, par exemple le caractère indispensable d’un secteur d’activité, pour déterminer quels métiers mériteraient d’être vraiment protégés, depuis l’entrée en fonction du jeune aspirant, jusqu’à la retraite du vétéran.