La revue « Itinéraire bio » de ces mois de juillet-août, nous révèle que lorsque le consommateur dépense 100 € pour son alimentation, 8,2€ rémunèrent les producteurs. D’autre part, de ces 100€, sont issus 9,2 € de taxe. L’État touche donc, et ce de façon automatique, plus que le producteur, qui lui, doit éponger des coûts multiples pour engranger ces 8,2€ (matériel, bétail, aliments, soins, infrastructures, frais d’entreprises, foncier, contrôles, risques climatiques, crises alimentaires…, ceci en plus d’un travail physique et administratif des plus lourd, contraignant et parfois humiliant qui soit). Ces 8,2€, perçus par le producteur, produisent également pour l’État, d’autres taxes, par exemple sur le carburant et contributions sur les revenus.