« Désespérément optimiste », ainsi me qualifie un ami agriculteur ! Lui-même semble avoir perdu la foi en son métier ; il vient quelquefois me trouver, pour remonter son moral défaillant. Je le vois souvent ces temps-ci, et dans sa conversation reviennent sans cesse les mots « crise », « harcèlement », « déprime », « suicide », etc. Pourtant, sa ferme modèle me semble très bien fonctionner. Alors, pourquoi sont-ils aujourd’hui si nombreux, comme lui, à exprimer une certaine fatigue du métier ? Pourquoi se complaisent-ils dans des sentiments négatifs ?