Que le plan actuellement sur la table soit accepté ou non par le parlement britannique, le Brexit aura bel et bien lieu. Et cela ne sera pas sans conséquence l’agriculture et l’industrie alimentaire européenne…

Mardi 27 novembre, une convention « pommes de terre robustes bio » a été signée au salon Interpom Primeurs, en présence du Ministre wallon de l’agriculture, René Collin, par

37 professionnels de la filière pomme de terre bio en Wallonie, Flandre et aux Pays-Bas.

L’Apaq-W a profité du salon Interpom Primeurs pour présenter la variété Louisa, une nouvelle pomme de terre belge destinée à la production de chips et présentant une bonne résistance au mildiou du feuillage. Cette pomme de terre demande donc moins de traitements fongicides et peut être cultivée en production conventionnelle et biologique.

Plusieurs dizaines d’agriculteurs ont manifesté mercredi en fin de matinée devant l’EPASC (École provinciale d’Agronomie et des Sciences), à Ciney (province de Namur). Ils protestent contre le repas végétarien mensuel imposé aux élèves internes de l’école.

Des dizaines d’entreprises, d’ONG’s ainsi que des organisations de la société civile et des représentants politiques ont signé mercredi à Anvers une charte d’engagement en faveur d’une production de chocolat 100% durable d’ici 2025. Le partenariat, dénommé «Beyond Chocolate», vise également à assurer un revenu vital aux producteurs de cacao. En dépit de la crise politique qui secoue le gouvernement, le ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, a fait le déplacement afin de soutenir l’initiative.

Les semences de betteraves sucrières enrobées avec le Cruiser 600 FS (9763P/B – 600 g/l thiaméthoxame) ou Poncho Beta (9474P/B – 53,3 g/l bèta-cyfluthrine et 400 g/l clothianidine) peuvent être semées sur le territoire belge du 15 février 2019 jusqu’au 14 juin 2019 sous certaines conditions.

Le centre de recherches sur la volaille (Proefbedrijf Pluimveehouderij) de la province d’Anvers, situé à Geel, lance, avec huit partenaires internationaux, un projet pilote pour trouver une solution durable à la problématique des poux rouges dans le secteur. Cet insecte était à l’origine de la crise du fipronil dans les œufs l’an dernier. Des combinaisons de produits seront testées dans les laboratoires durant les quatre prochaines années, après quoi les stratégies les plus prometteuses seront mises en pratique chez les éleveurs.

Les dispositions relatives à la lutte contre la tuberculose bovine, qui devaient initialement entrer en vigueur en 2018-2019, ne seront finalement applicables que pour la campagne 2019-2020.

« Dans le secteur de l’abattage, l’on assiste à une renaissance de la qualité, qui s’accompagne d’une augmentation des prix », a expliqué le baron allemand de la viande, Clemens Tönnies, lors d’une conférence à EuroTier. Mais les défis restent nombreux. Au secteur d’en prendre acte pour se défendre au mieux !