Le ministre bruxellois de l’Environnement Alain Maron (Ecolo) a présenté mercredi matin ses excuses au monde agricole tant de Wallonie, que de Flandre et de Bruxelles pour l’inquiétude que ses propos ont pu susciter, lundi, au sujet de l’acquisition de terres agricoles. Il a reconnu avoir sous-estimé la sensibilité du sujet et est déterminé « à avancer plus que jamais dans un cadre d’écoute et de respect ».

Soucieuse de rester fidèle à sa mission, en dépit de l’annulation de l’édition 2020, la Foire de Libramont s’est dotée du slogan « Notre agriculture, une question de vie » et est partie en tournée, durant tout le mois de juillet, à la rencontre des acteurs de terrains, du producteur au consommateur, en passant également par les domaines de la recherche, de la transformation et de la formation.

Le nouveau Caddy arrive en concession avec une modernité bien affichée. Cette nouvelle génération entend faire passer le fourgon de suiveur à leader du segment en gommant, sur le papier en tout cas, les principaux griefs des précédents modèles. Promesses tenues ?

A l’instar des ministres fédéraux et régionaux de l’Agriculture, les organisations agricoles wallonnes (Fwa et Fugea), se sont dits surprises voire choquées par le projet du ministre bruxellois, Alain Maron, d'acheter des terres agricoles en Brabant afin de favoriser un circuit court et de qualité dans l'approvisionnement de la capitale.

Dans le cadre du projet 4.000 km de haies et/ou un million d’arbres, la ministre wallonne de l’Environnement et de la Nature, Céline Tellier, a revu à la hausse les subsides à la plantation d’arbres et haies.

Le ministre fédéral de l’Agriculture, David Clarinval, a pris connaissance avec un vif étonnement des déclarations d’Alain Maron ce 23 novembre annonçant l’achat de terres agricoles par la Région bruxelloise dans les deux Brabants. «Outre une conception médiévale de la démarche qui témoigne de peu de respect pour le travail de nos agriculteurs de Flandre et de Wallonie, ce projet pourrait avoir un impact sur le prix des terres, qui font déjà l’objet de spéculations intenses les rendant financièrement de moins en moins accessibles», met-il en garde.