Accueil

Un manque de main-d’œuvre qualifiée

Temps de lecture : 1 min

L’industrie alimentaire wallonne est toujours freinée dans son développement par un manque de main-d’œuvre qualifiée.

Lors de l’introduction du projet Walmeat2U en 2015, le secteur de la viande était déjà confronté à une pénurie structurelle de main-d’œuvre qui engendrait des effets négatifs tels que l’abus potentiel associé à la sous-traitance : la faible position concurrentielle du secteur de la viande tant en Belgique qu’à l’étranger.

« La situation ne s’est guère améliorée », selon Carole Dembour, l’économiste de la Fevia (Fédération de l’industrie alimentaire belge), « la pénurie de main-d’œuvre va peser sur la croissance du secteur. » Selon elle, les postes vacants augmentent de 8 % par an. Les entreprises alimentaires sont confrontées à des difficultés de recrutement de personnel beaucoup plus importantes que dans les autres secteurs. En effet parmi, les 76 % des entreprises alimentaires ayant souhaité embaucher, seulement 15 % de celles-ci indiquent avoir pu recruter du personnel qualifié sans difficultés au cours de ces six derniers mois. La pénurie serait tant quantitative (manque de candidats) que qualitative (les candidats ne disposent pas des compétences recherchées par l’entreprise).

Pour le secteur de la viande, elle touche principalement les métiers de boucher, aide boucher, découpeur-désosseur.

A lire aussi en

Voir plus d'articles