La Belgique retrouve son statut indemne de grippe aviaire

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Voir l'offre d'abonnementLa saison de grippe aviaire en cours a produit la plus grande épidémie d’influenza aviaire hautement pathogène observée jusqu’à présent en Europe.
Le secteur des œufs en pâturages via un poulailler mobile est en plein essor. On compte actuellement une bonne soixantaine de détenteurs de poulaillers mobiles pour une centaine d’infrastructures en Wallonie. Une organisation de producteurs a donc vu le jour officiellement le 19 juillet dernier.
Comme le lui demandent les États membres dans les conclusions qu’ils viennent d’adopter sur le sujet, la commission a confirmé, le 13 juin dernier devant les eurodéputés de la commission de l’Agriculture, son intention de « développer un projet de loi pour prévoir un cadre harmonisé permettant aux États membres d’utiliser l’outil de la vaccination pour les principales épidémies, dont la grippe aviaire hautement pathogène ».
Dans un contexte de changement climatique et de diversification des modes d’élevage, les animaux seront davantage exposés à des perturbations de leur environnement. Afin d’identifier des indicateurs de la résilience des animaux à de telles perturbations, les données de ponte de plus de 60.000 poules pondeuses ont analysé. Trois indicateurs de résilience facilement mesurables et en partie déterminés par des facteurs génétiques en ont été déduits.
Au nom des représentants du secteur avicole au sein du Collège des Producteurs et sur base des difficultés vécues par les éleveurs de poules pondeuses biologiques, ledit Collège lance un cri d’alarme.
Suite au confinement imposé aux volailles depuis novembre dernier afin d’éviter la propagation de la grippe aviaire, Willy Borsus a décidé de réactiver la pastille « Pour me protéger, je ponds à l’abri » pour les œufs issus de poules normalement élevées en plein air.
Dans notre édition du 17/02, nous avions abordé la thématique du picage et du cannibalisme en élevage de poules pondeuses. Dans une première présentation, Christiane Keppler, conseillère avicole en Allemagne, nous avait évoqué les raisons qui peuvent pousser certaines volailles à s’adonner au picage et au cannibalisme envers leurs congénères. Dans un second volet, elle nous explique quelles sont les mesures à adopter pour se défaire de tels comportements dans son élevage.
À l’occasion de la publication du manuel d’élevage MTool – connaissances de base, co-édité par la Fédération (française) nationale d’agriculture biologique (Fnab), le Collège des producteurs et AviForum (Suisse), un webinaire a été organisé fin janvier pour le présenter. Christiane Keppler, conseillère avicole en Allemagne et co-autrice du manuel, y a abordé la thématique du picage et du cannibalisme en élevage de poules pondeuses.
Dans le cadre de l’élevage de poulets de chair, la sélection génétique sur la croissance musculaire a conduit à des problèmes de santé liés notamment au surpoids, à l’accumulation de graisse et au stress. Une équipe de l’Inrae a étudié l’intérêt d’ajouter des extraits de pépins de raisin dans l’aliment des poules reproductrices, mères des futurs poulets de chair. Leurs résultats montrent que ce complément améliore l’équilibre du microbiote intestinal des poules, réduit leur production de graisse et améliore la qualité de leurs œufs, ainsi que la croissance et la viabilité des poussins qui en sont issus.
La France compte 41 foyers de grippe aviaire en élevage, dont un premier en Vendée (Ouest), a annoncé le 4 janvier le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, évoquant une "grande source de préoccupation".
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