Du mouton à la laine : chronique d’une filière patiemment réinventée











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Entre printemps généreux et été plus contraignant, l’herbe impose son rythme. À Libramont, lors des journées techniques organisées par le Cra-w, Luc Delaby a partagé ses outils et repères pour mieux composer avec elle.

Si l’on vous dit Tripl’Scotch, ne pensez pas directement à une boisson alcoolisée, mais plutôt à un projet de recherche ! En effet, derrière ce nom assez surprenant, on retrouve l’Angus. Une race écossaise utilisée en croisement sur des vaches Jersaise, Normande et Holstein dans le cadre d’un programme mené par Luc Delaby, ingénieur à l’Inrae (Institut national français de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement). Le pari ? Valoriser ces veaux laitiers issus de cette union. Et cette idée remporte déjà un franc succès !

Dix dossiers ont été introduits, lors de cette édition d’Agribex, pour recevoir un Sabot d’or. Au final, c’est l’InsightScale qui remporte la plus haute distinction, tandis que deux autres innovations sont reparties avec un Sabot d’argent.

Le premier symposium européen sur la durabilité de la viande bovine a réuni, mi-novembre à Bruxelles, chercheurs, élus, éleveurs et responsables de filières. Au-delà des aspects strictement techniques, l’événement a cherché à replacer la production bovine dans une perspective plus large : souveraineté alimentaire, vitalité rurale, transition écologique. Derrière les chiffres et les bilans carbone, c’est la question du vivre-ensemble rural et du rôle structurant de l’élevage dans les territoires qui s’est invitée dans les échanges.

L’année prochaine, les éleveurs seront libres de continuer, ou non, à vacciner leurs animaux contre la FCO3, la FCO8 et la MHE. Néanmoins, suite au contexte sanitaire, David Clarinval conseille de poursuivre ces efforts et de continuer à administrer ces vaccins.







Agribex, ou la plus grande ferme du pays à Bruxelles comme on l’écrivait en 2023, se déroulera cette année sans bêtes. Soit une conséquence directe de l’ordonnance adoptée par le Parlement bruxellois juste avant les élections de 2024, interdisant toute vente, exposition ou présentation d’animaux sur son territoire. Dès lors, entre décisions politiques et contexte sanitaire, comment envisager l’avenir de ce type de rassemblements ? On fait le point avec Jean Devillers, président du Brussels Livestock Show.

Imaginez : vous prenez votre smartphone et tapez ou dictez l’intervention que vous venez de réaliser sur une culture ou un animal. En un rien de temps, l’information est enregistrée et vient s’ajouter à celles déjà renseignées au fil de la saison, pour être consultée à tout moment de la journée. C’est préci-sément ce que permet, entre autres, l’assistant virtuel Hector. Avec, à la clé, un gain de temps certain pour se consacrer aux travaux de la ferme ou, pourquoi pas, s’offrir un peu de liberté.

Ce 13 novembre, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) organisait une conférence du Réseau national de santé animale. L’opportunité de dresser un tour d’horizon de la situation sanitaire, tant nationale qu’internationale, mais aussi de faire le point sur d’autres thématiques, comme la campagne de vaccination contre la FCO et la MHE ou encore la lutte contre l’IBR. Autant de problématiques devenues, par la force des choses, incontournables dans le monde de l’élevage.

La grippe aviaire de type H5 a été détectée dans un élevage de volailles à Pelt (Limbourg) ainsi que dans deux élevages de la zone de Gembloux (commune de La Bruyère), indique l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca). Pour éviter la propagation du virus, les volailles seront abattues.

La grippe aviaire de type H5 a été détectée dans un élevage de volailles à Dilsen-Stokkem (province du Limbourg). Afin d’éviter toute propagation du virus, les volailles présentes sont abattues. Une zone de protection de 3 km et une zone de surveillance de 10 km sont établies autour de l’exploitation infectée, indique l’Afsca.
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