Stratégie vaccinale de la grippe 2025-2026 : extension aux métiers de l'élevage

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Voir l'offre d'abonnementVrombissements de moteurs, camions de bétail alignés sous la chaleur montante, bruits sourds de sabots, claquements secs des cannes de marchands, brouhaha feutré entrecoupé d’interpellations sèches d’un monde résolument masculin. En cette veille d’été, le marché couvert de Ciney offrait le décor vibrant et poussiéreux de sa grand-messe hebdomadaire. Le 20 juin dernier, ce théâtre rural a vu converger le commissaire européen à l’Agriculture flanqué de ministres et d’eurodéputés, venus sonder le pouls d’un élevage en quête d’avenir.
L'organisation PORK.be, qui réunit des éleveurs de porc belges, demande des mesures de sécurité plus strictes afin de contenir la peste porcine africaine hors des frontières du pays. Alors que plusieurs cas de contamination ont été constatés dernièrement en Allemagne, les éleveurs craignent que le virus ne fasse son retour en Belgique.
Après l’Italie et l’Espagne, la France a également modifié ses dérogations et autorise à nouveau l’entrée des bovins, ovins et caprins belges sans conditions pour la FCO3 depuis ce 18 juin 2025. Cela signifie que la libre circulation est à nouveau possible de la Belgique vers la France en ce qui concerne la fièvre catarrhale ovine. Cette mesure s’applique à l’ensemble du territoire français.
Ce n’est pas pour rien que Patrick Mauën est surnommé « Monsieur lapin ». Ce policier s’est lancé il y a quelques années dans l’aventure cunicole. Alors qu’au départ, il s’agissait d’un projet personnel, suite à l’engouement pour cette viande, délaissée par certains mais adorée par d’autres, il a créé « Les clapiers d’antan ». Un succès pour ce passionné qui gère tout : de la naissance des lapereaux à la commercialisation des produits.
Patrick Bénézit, éleveur cantalien et vice-président de la Fnsea, a dressé, lors du dernier Global Food Forum, un bilan sévère et nuancé de la situation de l’élevage en Europe. Depuis une décennie, le cheptel bovin européen s’est réduit de près de trois millions de têtes, une perte qui traduit une crise profonde et multidimensionnelle du secteur.
Croiser une Holstein avec du Wagyu : c’est l’idée innovante de Guillaume et Thibault Pierard. Ces deux frères ont ainsi donné naissance à une nouvelle race. Baptisée Bierwagyu, une combinaison entre le nom de la ferme et les célèbres bœufs japonais, ce savoureux mélange permet d’obtenir une viande de qualité, unique dans la région.
À l’initiative de la Hongrie, une douzaine de délégations (Autriche, Belgique, République tchèque, Croatie, France, Italie, Lettonie, Portugal, Roumanie, Slovaquie et Slovénie) a récemment appelé la Commission européenne à renforcer sa stratégie vaccinale.
Un arrêté royal relatif aux modalités de paiement des interventions liées à la campagne de vaccination contre la FCO et la MHE sera prochainement publié. Concrètement, deux phases sont prévues en juin et en septembre.
Verra-t-on bientôt de plus en plus de moutons pâturer les couverts d’intercultures dans les campagnes wallonnes ? En tout cas, cette pratique semble avoir le vent en poupe… Logique, puisqu’elle comporte de nombreux avantages, tant pour l’éleveur que pour le cultivateur. Un partenariat « gagnant-gagnant » à mettre en place en respectant plusieurs précautions, notamment sanitaires, pour qu’il tienne toutes ses promesses.
C’était une première en 2023, mais le phénomène s’est répété en 2024… Une nouvelle fois, le nombre de ferme bio et la superficie qui leur est dédiée ont reculé en Wallonie. Toutes les filières ne sont cependant pas logées à la même enseigne ; certaines affichant une belle progression. Et ce, d’autant que la situation ne résulte pas uniquement de déconversions…
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