À partir de fin août, le céleri-rave s’invite dans les fermes maraîchères

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Voir l'offre d'abonnementIl est grand temps de planifier les activités de production maraîchère afin de garantir autant que possible un approvisionnement correct pour la clientèle. Pour les maraîchers installés de longue date, l’organisation du travail s’est affinée d’année en année. Il reste à tenter de s’adapter aux contraintes météo… Ce n’est pas simple malgré l’expérience professionnelle. Nous venons de connaître plusieurs étés chauds très peu arrosés de précipitations. Au contraire, les quinze derniers mois ont battu ou égalés les records historiques de pluies.
La rentabilité économique des fermes maraîchères est l’un des piliers de leur durabilité. Une analyse comptable complète est requise pour identifier les principaux postes des frais et des revenus. Les charges directes comme les plants, la fertilisation et la protection sont aisément identifiables. En revanche, l’énergie est un poste plus difficile à estimer dans son ensemble. Nous devons nous y pencher avec une attention particulière sur base d’estimations récentes afin d’être prompts à réagir en cas d’évolutions substantielles des coûts.
Chaque année, des vocations émergent au sein de candidats issus du monde rural ou citadin pour s’installer en maraîchage. Parfois, il peut même s’agir d’une reconversion professionnelle. Mais quelles sont les difficultés lorsqu’on se lance dans ce secteur ? Quels sont les éléments à prendre en compte ? Du choix du terrain à l’organisation des tâches, en passant par la gestion financière et des machines, le futur maraîcher devra anticiper plusieurs facteurs pour être sûr de ne pas faire fausse route.
Si dans un premier temps, au sein des fermes maraîchères, les propriétaires ont tendance à se focaliser sur les aspects techniques, commerciaux et environnementaux, les facteurs sociaux sont également primordiaux, avec notamment le bon emploi de la main-d’œuvre. En effet, si la position géographique du point de vente, la qualité des sols, la disponibilité en eau et en énergie sont importants, cette main-d’œuvre est le premier facteur de production. Et il est toujours possible d’améliorer l’organisation du travail, que l’on soit déjà bien implanté, ou novice à l’installation.
Pour les fermes maraîchères diversifiées, la vente directe ou en circuit court offre des opportunités, mais aussi des faiblesses. Il s’agit notamment de proposer des légumes moins présents de manière fréquente dans les points de ventes en circuits longs. Cela peut notamment être le cas des salades non pommées qui permettront de se distinguer des assortiments plus classiques.
La question du drainage revient régulièrement dans les conversations des maraîchers. Le principe de l’évacuation de l’eau en excès dans le profil cultivé du sol est le même qu’en grandes cultures. Mais les particularités de nos fermes maraîchères rendent parfois la recherche de réponses très aiguës.
En maraîchage, le choix de la culture à plat ou sur planches permanentes revient régulièrement. Bien plus qu’une question de technique de mécanisation et d’accès aux parcelles individuelles, la situation pédologique et le drainage jouent également un rôle déterminant.
S’installer en maraîchage passe par des investissements pour l’accès à la terre, les abris pour les cultures, comme les serres, la location ou, mieux, l’achat de matériel d’implantation et d’entretien. L’irrigation est également très urgemment nécessaire. Par ailleurs, il devient rapidement indispensable d’investir dans des équipements permettant de conserver les légumes dans de bonnes conditions.
La saison maraîchère de cette année, marquée par des conditions climatiques fluctuantes, a perturbé la structure des sols et la dynamique des cultures. Face à cette situation, les maraîchers doivent adapter leurs pratiques, notamment pour la fertilisation, mais aussi rester vigilants face aux maladies et ravageurs qui pourraient causer de gros dégâts aux parcelles.
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