À la Ferme du Faascht, on fait pousser des tomates, de l’énergie et du sens

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Voir l'offre d'abonnementParmi les légumes produits en été, à côté des tomates, les poivrons, piments, concombres et aubergines permettent de diversifier l’offre locale dans les fermes maraîchères. Ces dernières ont besoin de chaleur et, chez nous, sont donc essentiellement cultivées sous serre maraîchère.
Avec l’essor des matériaux biosourcés, un paillage d’un nouveau genre a récemment vu le jour en Belgique. En laine de mouton, il présente divers atouts que la Haute école Condorcet et le Carah ont évalués sur le terrain. Avec des résultats positifs.
Woolconcept, c’est une histoire de famille, mais aussi une diversification atypique, menée depuis le toit de la Belgique. C’est un projet dans lequel interviennent des agriculteurs, à la fois comme fournisseurs et clients de la société. Enfin, c’est la valorisation d’une laine de mouton 100 % belge, souvent délaissée, en plusieurs matériaux de construction, en paillage maraîcher ou encore en articles de literie.
Comme chaque année, maraîchers et acteurs de la transition alimentaire durable s’étaient donné rendez-vous, le 16 janvier dernier, à la « Journée des maraîchers bio », organisée à la Haute École de la Province de Liège à la Reid.
Il est grand temps de planifier les activités de production maraîchère afin de garantir autant que possible un approvisionnement correct pour la clientèle. Pour les maraîchers installés de longue date, l’organisation du travail s’est affinée d’année en année. Il reste à tenter de s’adapter aux contraintes météo… Ce n’est pas simple malgré l’expérience professionnelle. Nous venons de connaître plusieurs étés chauds très peu arrosés de précipitations. Au contraire, les quinze derniers mois ont battu ou égalés les records historiques de pluies.
La rentabilité économique des fermes maraîchères est l’un des piliers de leur durabilité. Une analyse comptable complète est requise pour identifier les principaux postes des frais et des revenus. Les charges directes comme les plants, la fertilisation et la protection sont aisément identifiables. En revanche, l’énergie est un poste plus difficile à estimer dans son ensemble. Nous devons nous y pencher avec une attention particulière sur base d’estimations récentes afin d’être prompts à réagir en cas d’évolutions substantielles des coûts.
Chaque année, des vocations émergent au sein de candidats issus du monde rural ou citadin pour s’installer en maraîchage. Parfois, il peut même s’agir d’une reconversion professionnelle. Mais quelles sont les difficultés lorsqu’on se lance dans ce secteur ? Quels sont les éléments à prendre en compte ? Du choix du terrain à l’organisation des tâches, en passant par la gestion financière et des machines, le futur maraîcher devra anticiper plusieurs facteurs pour être sûr de ne pas faire fausse route.
Si dans un premier temps, au sein des fermes maraîchères, les propriétaires ont tendance à se focaliser sur les aspects techniques, commerciaux et environnementaux, les facteurs sociaux sont également primordiaux, avec notamment le bon emploi de la main-d’œuvre. En effet, si la position géographique du point de vente, la qualité des sols, la disponibilité en eau et en énergie sont importants, cette main-d’œuvre est le premier facteur de production. Et il est toujours possible d’améliorer l’organisation du travail, que l’on soit déjà bien implanté, ou novice à l’installation.
Pour les fermes maraîchères diversifiées, la vente directe ou en circuit court offre des opportunités, mais aussi des faiblesses. Il s’agit notamment de proposer des légumes moins présents de manière fréquente dans les points de ventes en circuits longs. Cela peut notamment être le cas des salades non pommées qui permettront de se distinguer des assortiments plus classiques.
La question du drainage revient régulièrement dans les conversations des maraîchers. Le principe de l’évacuation de l’eau en excès dans le profil cultivé du sol est le même qu’en grandes cultures. Mais les particularités de nos fermes maraîchères rendent parfois la recherche de réponses très aiguës.
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