Réconcilier l’agriculture, la biodiversité et le changement climatique?

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Je m'abonneDans son message du 19 mai, l’Institut royal belge pour l’amélioration de la betterave constate qu’un seuil non-atteint de pucerons verts aptères est observé dans la majorité des parcelles suivies au sein de son réseau d’avertissement. Néanmoins, leur présence continue d’augmenter, avec 15 % des parcelles qui ont atteint un premier seuil de deux pucerons verts aptères par dix plantes.
Deux agences de l’UE ont publié des rapports sur les pesticides. L’une, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, se veut rassurante. L’autre, l’Agence européenne de l’environnement, se montre plus critique…
Alors que l’année passée, à pareille époque, le bulletin agrométéorologique du pays s’inquiétait des conditions sèches sévissant depuis la fin de l’hiver, c’est sur le froid et l’humidité qu’il s’attarde en ce printemps 2023. Et de constater, comme tout un chacun, que les travaux de printemps accusent un certain retard ou se font dans des conditions limites, ce qui pourrait être préjudiciable aux cultures dans les mois à venir, surtout en cas d’épisode sec.
La culture du colza d’hiver présente cette année une grande taille, favorisée par les nombreuses précipitations reçues au printemps, contrairement aux années précédentes caractérisées par des printemps très secs.
L’avancée des stades du froment est assez lente et la moitié des parcelles n’ont pas encore atteint le stade dernière feuille étalée (BBCH 39).
Si les céréales d’hiver et de printemps ont vu, en 2022, leur production croître fortement, il n’en est rien des pommes de terre et du maïs fourrage, deux cultures touchées par les conditions climatiques trop sèches.
À travers son message du 12 mai, l’Institut royal belge pour l’amélioration de la betterave (Irbab) alerte les planteurs quant à la présence de petites limaces grises dans certaines parcelles.
Le maraîcher et jardinier utilisent du terreau pour élever les plantules de leurs légumes. Il est possible de produire soi-même ce terreau sous trois conditions : disposer des constituants requis, en connaître la composition et avoir une expérience dans la technique.
S’il s’agit là de deux situations opposées, elles découlent, du moins en partie, d’un seul et même événement : le conflit russo-ukrainien. Celui-ci a, en effet, entraîné une hausse des prix des céréales, poussant un certain nombre d’agriculteurs à semer davantage de céréales de printemps. En parallèle, cela a fait grimper les prix des aliments pour animaux vers des sommets, ce qui s’est traduit par un fléchissement des cheptels bovins et porcins.
Après avoir démarré timidement, les plantations de pommes de terre ont été mises à l’arrêt dans plusieurs régions. En cause ? Les pluies…