Appel au renforcement de l’autonomie protéique en Europe

Recevez chaque semaine votre journal Le Sillon Belge, accès 24h/24 à l'édition numérique et des avantages exclusifs.
Je m'abonneEn culture de pois protéagineux et de féverole, aucun produit curatif n’existe pour lutter contre les maladies fongiques habituellement rencontrées. En pareille situation, la lutte préventive doit être envisagée avec le plus grand soin afin d’assurer la bonne tenue de la culture jusqu’à la récolte.
Les cultures de pois protéagineux et féverole peinent à séduire dans nos campagnes malgré une demande soutenue, dopée par l’industrie alimentaire. L’instabilité des rendements, placés sous la forte influence du climat, explique en partie le désintérêt des cultivateurs. Par conséquent, l’offre interne demeure largement insuffisante que pour satisfaire les acheteurs, obligés de se tourner vers l’importation. Une situation que doit contrer le « Plan de développement des protéines végétales en Wallonie ».
Malgré ses atouts, la féverole reste peu cultivée en Wallonie. Un constat qui s’explique par sa forte sensibilité aux aléas climatiques et biotiques, parmi lesquels figurent les attaques de bruches de la fève. La recherche de nouveaux moyens de lutte biologique contre ce ravageur pourrait favoriser le retour cette légumineuse dans nos campagnes.
Entre 2019 et 2030, l’agriculture européenne aura recours à une rotation accrue des cultures avec une augmentation des superficies de céréales et légumineuses. Par contre, les oléagineux suivront une tendance à la baisse excepté pour le soja, explique la Commission européenne dans son dernier rapport sur les perspectives de long terme publié le 11 décembre.
Nous présentons ci-après les normes de réception des céréales, oléagineux et protéagineux, livrés par les producteurs au négoce-collecteur, telles qu’elles ont été établies par le syndicat national du commerce des céréales et autres produits agricoles, Synagra, en commun accord avec les organisations agricoles.
Le mois de juin approche, avec lui, les visites proposées des essais mis en œuvre par les expérimentateurs en Wallonie. En voici le programme échelonné du mardi 4 au jeudi 27.
C’est un constat sans surprise que dresse la Commission européenne… Les conditions climatiques particulières qui ont frappé l’Europe ces derniers mois ont fortement affecté ses productions de céréales, oléagineux et protéagineux. Résultat : le Vieux Continent sera plus dépendant des marchés et devra importe ce qu’il n’a pu produire.
Des chercheurs ont récemment participé aux rencontres franco-russes sur le lupin, qui se sont tenues dans une exploitation agricole du Loir-et-Cher et au siège de la société Valorex près de Rennes. Objectif : appuyer la volonté d’entreprises françaises de développer le lupin dans une préoccupation de diversification des cultures, d’approvisionnement en protéines pour les élevages et de création de valeur dans des sols pauvres.
L’Appo organise une réunion d’informations consacrée aux résultats de la récente récolte et aux recommandations pour les semis à venir. Rendez-vous le mercredi 9 août à 20h à Nalinnes.