Visites d’essais céréales et oléo-protéagineux

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementSans surprise, la sécheresse qui s’est abattue cet été sur le Vieux Continent a eu de lourdes conséquences sur les productions végétales européennes. Blé, maïs, soja ou encore betteraves figurent parmi les victimes de cet épisode. Cela ne sera pas sans impact sur les échanges commerciaux.
La période idéale de semis des protéagineux d’hiver démarre au 25 octobre jusqu’au 15 novembre, pour éviter un développement trop important avant l’hiver, compte tenu des conditions très douces actuelles.
La Wallonie vient de lancer un projet contribuant au développement d’une filière « protéines végétales » ancrée localement et visant une valorisation totale et circulaire.
Le Cra-w et Biowallonie organisent deux visites de leur plateforme expérimentale dédiée aux légumineuses à graines conduites en bio.
Nous présentons ci-après les normes de réception des céréales, oléagineux et protéagineux, livrés par les producteurs au négoce-collecteur, telles qu’elles ont été établies par le syndicat national du commerce des céréales et autres produits agricoles, Synagra, en commun accord avec les organisations agricoles.
« Les protéines végétales locales, on en manque, et s’il y en a, on en mange ! » Alors, pourquoi ne pas diversifier les cultures, avec des pois protéagineux ou des féveroles d’hiver ?
Après un coup d’œil sur les essais menés par le Centre pilote céréales, oléagineux et protéagineux sur les colzas, pois, féveroles et autres espèces (voir notre édition du 25 juin), place ici à l’expérimentation réalisée sur les céréales. Aux commentaires – à distance, Covid-19 oblige : Rémi Meurs et Rémy Blanchard.
Le Centre pilote céréales, oléagineux et protéagineux mène chaque année une expérimentation de terrain. En raison de la Covid-19, impossible d’organiser des visites aux champs pour les agriculteurs. D’où l’intérêt de ce tour d’horizon dressé par l’équipe basée à Gembloux Agro Bio Tech. En commençant cette semaine par les protéagineux et oléagineux.
En culture de pois protéagineux et de féverole, aucun produit curatif n’existe pour lutter contre les maladies fongiques habituellement rencontrées. En pareille situation, la lutte préventive doit être envisagée avec le plus grand soin afin d’assurer la bonne tenue de la culture jusqu’à la récolte.
Les cultures de pois protéagineux et féverole peinent à séduire dans nos campagnes malgré une demande soutenue, dopée par l’industrie alimentaire. L’instabilité des rendements, placés sous la forte influence du climat, explique en partie le désintérêt des cultivateurs. Par conséquent, l’offre interne demeure largement insuffisante que pour satisfaire les acheteurs, obligés de se tourner vers l’importation. Une situation que doit contrer le « Plan de développement des protéines végétales en Wallonie ».
Abonnez-vous à Le Sillon Belge
Voir l’offre d’abonnement