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2024, une année noire pour l’élevage ovin: «Jusqu’à 75.000€ de perte!»

Antoine Mabille fait partie des voix agricoles qui se sont élevées il y a moins d’un an de cela. Quelques mois plus tard, comme tant d’autres, il n’a toujours pas l’impression d’avoir été écouté. D’autant plus qu’aux inquiétudes déjà bien présentes dans le secteur se sont ajoutées les pertes liées à la fièvre catarrhale ovine. À la Bergerie des Arches, au total, 38 bêtes ont succombé à la maladie de la langue bleue, sans compter ses multiples conséquences, comme la morbidité des animaux, l’infertilité, ou encore les avortements. Et alors qu’une nouvelle année approche, une chose est certaine : si l’on sort la calculette, le bilan de 2024 s’annonce déjà terriblement lourd pour l’élevage ovin.

FCO: la vaccination obligatoire représente un coût de l’ordre de 40 millions, selon le ministre

Le ministre fédéral de l’Agriculture David Clarinval a estimé mardi en commission de la Santé de la Chambre que le coût d’une prise en charge par le fédéral de la vaccination obligatoire décidée pour 2025 pour les bovins et ovins serait de l’ordre de 35 à 40 millions. « J’ai déposé sur le bureau de la secrétaire d’État au Budget, il y a quelques jours, une proposition visant à prendre en charge les coûts vaccinaux », indique-t-il, espérant un avis positif de sa part et un soutien des autres vice-Premiers.

Modification dans l’organisation de la campagne hivernale de monitoring des troupeaux

Chaque année, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire sollicite les détenteurs de bovins et leur vétérinaire d’épidémiosurveillance pour réaliser un monitoring en 3 volets pendant la période hivernale. Toutefois, pour la période 2024-2025, des changements notables ont été apportés dans l’organisation de cette surveillance en raison de l’épidémie de fièvre catarrhale ovine.

Comment l’insémination artificielle pourrait transformer l’élevage caprin en Wallonie

Faire confiance à l’insémination artificielle pour ses chèvres laitières : c’est le cap franchi par Leen Hypacie depuis maintenant deux ans. Une manière de travailler qui lui permet, entre autres, de diversifier la génétique de ses animaux tout en se prémunissant des risques sanitaires. Pour y parvenir, l’éleveuse a pu compter sur Thomas Bertin, l’un des rares vétérinaires wallons formés à l’insémination caprine grâce au soutien d’Inovéo. Ensemble, ils nous parlent de cette méthode bien spécifique… où rien n’est laissé au hasard !

Le choix des lecteurs

Maladie de la langue bleue: les éleveurs wallons exigent «des actes forts»

Plusieurs dizaines d’éleveurs ovins de la Fugea (Fédération unie de groupements d’éleveurs et d’agriculteurs) ont mené une action mercredi matin devant le siège du gouvernement wallon à Jambes pour attirer l’attention sur les dégâts causés par l’épidémie de fièvre catarrhale ovine (FCO) qui sévit depuis deux mois dans les élevages de ruminants wallons. Face à cette situation, les éleveurs réclament aux autorités des «actes forts».

FCO : des eurodéputés interpellent la commission

À l’initiative de Benoît Cassart, quarante eurodéputés issus de groupes formant la majorité au sein du parlement ont signé une question écrite à la commission européenne afin d’exprimer l’inquiétude des éleveurs, de plus en plus frappés par la diffusion de la maladie.

«Nous sommes les seuls éleveurs de chevreaux de boucherie en Wallonie !»

Bien connues pour leur production laitière, les chèvres peuvent aussi être appréciées pour leur viande. Pourtant, chez nous, ce produit est souvent méconnu et souffre encore de nombreux préjugés. Pour certains, son goût est trop fort, pour d’autres, ce plat est l’apanage de pays étrangers. Pourtant, à Remouchamps, Sophie Vincent et Ludovic Benoit ont osé se distinguer des autres éleveurs caprins grâce à leurs chevreaux de boucherie. Un produit rare qu’ils espèrent voir plus souvent dans les assiettes wallonnes.

La fièvre catarrhale pourrait faire flamber le prix de la viande d’agneau

La fièvre catarrhale, aussi connue comme maladie de la langue bleue, pourrait bien avoir un impact sur le prix de la viande d’agneau, avertit l’association flamande des éleveurs d’ovins (Vlaamse Schapenhouderij - VSH). Environ 11.000 animaux - soit presque 10% du cheptel en Belgique - sont morts de cette maladie depuis le début de l’épidémie, selon l’entreprise Rendac qui traite les carcasses.