Fils d’éleveurs bovins, Jonas Van Zele, d’Assenede, s’est toujours intéressé aux chèvres. Ce qui a commencé aux temps de l’enfance par un élevage de quelques caprins de race naine, s’est transformé en une exploitation de laitières. « J’aime ces animaux, d’autant que leur rendement au litre de lait est bien supérieur à celui des vaches. Je tenais à en profiter ».
Les éleveurs de moutons en Flandre se plaignent de ne pas recevoir assez de soutien financier pour faire face à la réapparition du loup ces dernières années. L'association des éleveurs de moutons (Vlaamse Schapenhouderij - VSH) demande notamment une plus grosse indemnité pour les dégâts occasionnés.
En 1999, Peter De Cock installe sa bergerie à Acremont avec une vingtaine de brebis de la race « mouton laitier belge ». En 2007, son épouse Barbara le rejoint à la ferme.
En matière d’élevage ovin, la Belgique fait figure de petit poucet par rapport aux autres pays européens. Notre taux d’autosuffisance n’atteint que 15 à 20 % ce qui, en théorie, laisse entrevoir de belles perspectives de croissance, notamment financière, aux éleveurs. En effet, si l’offre est inférieure à la demande, les prix doivent grimper. La réalité est cependant tout autre, car les frontières de la Belgique, et plus largement de l’Europe, sont ouvertes aux importations.
La technologie des capteurs gagne en importance dans les diverses branches de la médecine vétérinaire. Pour les bovins, divers capteurs sont déjà disponibles sur le marché pour, entre autres, la détection des chaleurs, l’analyse du lait et sous forme de détecteurs de naissance. Dans le secteur de la chèvre laitière, de tels dispositifs n’existent pas encore.
Chaque élevage ovin peut avoir ou non une vision ou une méthode de travail particulière en ce qui concerne la période d’agnelage. Si on laisse la nature suivre son cours et que le bélier rejoint le troupeau toute l’année, la période de reproduction et de naissance s’étendra sur 4 à 5 mois, selon la race. Si certains élevages veulent des agneaux précoces, la plupart d’entre eux visent à obtenir le plus grand nombre d’agneaux par brebis et/ou à réduire au maximum ladite période.
Depuis quelques semaines, un nombre croissant d’animaux infectés par le sérotype 8 du virus de la fièvre catarrhale du mouton (BTV8) a été signalé en France, principalement dans l’extrême sud-ouest du pays.
L’« année du mouton » dans un élevage ovin classique s’étend de septembre à août. Il est donc impératif de s’atteler dès août aux préparatifs nécessaires afin d’assurer la prochaine saison de production.
Vous les avez peut-être aperçus l’automne dernier, des moutons broutaient des couverts d’interculture à plusieurs endroits en Wallonie. C’est une façon de transformer la contrainte de couverture du sol en une opportunité, celle de valoriser facilement le couvert en fourrage, même si l’on ne possède pas d’animaux, tout en préservant l’environnement et la qualité des eaux souterraines ! Mais quelles sont les modalités et est-ce une bonne idée ?
Covid-19 ou pas, les agneaux s’en donnent à cœur joie dans les étables de la ferme Sint-Annahof. Élevés par Guido Steegmans, Martine Pot et leur fille, Lissy, ils sont commercialisés en circuit court dans leur magasin et auprès de chefs cuisiner limbourgeois. Toutefois, la situation n’est pas si simple pour les éleveurs, qui peinent à développer leur chiffre d’affaires malgré un retour des consommateurs vers une alimentation durable et locale.
Le Service public de Wallonie, direction Agriculture, Ressources naturelles et Environnement, a exécuté le lundi 9 mars le paiement de la première tranche (95 %) du soutien couplé aux ovins 2019.
Le Namurois Victorien Mathieux de l’École provinciale d’agronomie et des sciences de Ciney a remporté le titre de Meilleur jeune berger européen, lors de la finale des Ovinpiades qui se tenait le 22 février au Salon international de l’agriculture. Face à 13 candidats de différents pays, Victorien a su s’imposer au fil des épreuves, tirées du quotidien des éleveurs de moutons.
La réduction du taux de protéines en poulets de chair et en production porcine est une voie pour accroître l’autonomie protéique dans nos élevages. Nadia Everaert, professeur à Ulg Gembloux Agro-Bio Tech, a présenté les résultats de divers essais lors de la 19e journée d’étude des productions porcines et avicoles à Namur.
Depuis sa création le 1er
janvier 2000, plusieurs dossiers posent question quant aux normes et aux mesures imposées aux producteurs fermiers. Nous voudrions revenir sur deux dossiers emblématiques permettant d’illustrer les rapports que l’Afsca entretient avec les éleveurs et transformateurs au lait cru : la listéria monocytogenes et la fièvre Q (C. Burnetii).
En élevage, tous les éleveurs ont leur savoir-faire et leurs astuces personnelles pour gagner du temps, se faciliter le travail, améliorer la santé et les soins aux animaux ou réduire les risques lors de la manipulation des animaux. En bref, pour augmenter la productivité et la rentabilité de leur exploitation. La visite d’autres exploitations permet souvent de découvrir les pratiques et astuces mises en place par les confrères.
Après 42 ans d’existence, le 18e championnat du monde de tonte de moutons va, pour la première fois en 2019, se dérouler en France début juillet. Un défi que s’est senti prêt à relever l’asbl « Revenons à nos moutons », composée de quatre jeunes tondeurs belges. C’est la première participation à un tel événement pour la Belgique ! Sylvain Culot, tondeur professionnel et manager du contingent belge nous livre ses impressions à quelques jours de leur départ.
La présence du virus de la fièvre catarrhale de sérotype 8 (BTV8) a récemment été confirmée en Belgique. Les mesures prévues dans la législation belge et européenne doivent être appliquées.
Bien qu’elle reste volontaire, la vaccination est encouragée par les autorités. Du vaccin contre le virus BTV-8 est actuellement disponible sur le marché belge en quantités restreintes, mais de nouvelles livraisons sont prévues en quantités importantes à très court terme.
Le parasitisme, surtout gastro-intestinal et pulmonaire, est souvent associé au pâturage, mais certains parasites passent très bien l’hiver, et d’autres se plaisent mieux à l’intérieur des étables que dehors.
Pour leur deuxième participation aux Coqs de cristal, Peter et Barbara (Bergerie d’Acremont) se voient récompensés pour leur yaourt nature au lait de brebis entier. Un prix qui conforte ces deux artisans paysans à pousser les fermiers à valoriser leur or blanc.
À travers les 6 axes et le budget de 1,3 million du plan stratégique qui lui est dédié, la filière ovine devrait voir son développement s’intensifier en Wallonie.
Démarrer une exploitation agricole professionnelle de zéro… pas évident. C’est pourtant le défi relevé par François Lallemant de Petit-Thier, près de Vielsalm. En 2016, il a lancé la construction d’une chèvrerie. Aujourd’hui, 424 chèvres y sont traites quotidiennement et il devrait passer à 600 l’an prochain. A 25 ans à peine, il faut l’oser… et le faire!
Les 3, 4 et 5 octobre, la grande vitrine du savoir-faire français en production animale et génétique s’exposera à Clermont-Ferrand pour sa 27e édition. Au programme : des concours en races bovines, ovines, caprines et équines, du matériel, des services, des animations, des conférences… et des visites d’élevage !