L’épeautre : une richesse locale transmise à travers les siècles

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementLes conditions sèches de ces derniers jours n’attisent pas la progression des maladies. Dans la plupart des cas, le premier traitement est inutile. Les rouilles jaunes et brunes restent cependant à surveiller, principalement sur les variétés sensibles.
Le stade de la dernière feuille déployée est bientôt atteint en escourgeon. Un traitement fongicide, la dernière fraction azotée et un régulateur de croissance peuvent donc être envisagés dans les jours qui viennent.
Les froments du réseau d’observation se situent principalement au stade 1er nœud (BBCH 31, 16 parcelles sur 26). Certaines sont encore au stade épi 1 cm (BBCH 30) et d’autres, vont très prochainement atteindre le stade deuxième nœud (BBCH 32).
Faisons le point sur la croissance de l’escourgeon et sur le développement des maladies.
Les froments sont susceptibles d’être attaqués par des maladies cryptogamiques au niveau des racines (piétin-échaudage), des tiges (piétin-verse), des feuilles (rouilles, septoriose, oïdium) et des épis (septoriose, fusarioses). Elles peuvent altérer le rendement, soit de manière directe par la destruction des organes, soit de manière indirecte comme le piétin-verse qui affaiblit les tiges et favorise la verse. Certaines maladies peuvent également déprécier la qualité sanitaire de la récolte, comme les fusarioses qui produisent des mycotoxines pouvant se retrouver sur les grains.
La septoriose et la rouille brune sont les maladies les plus régulièrement dommageables. De façon moins systématique, la rouille jaune peut occasionner d’importants dégâts par extension de foyers comme observé régulièrement depuis 2014. Ces trois maladies sont prises en compte dans la création des nouvelles variétés de froment dont certaines s’avèrent résistantes.
Le temps sec et ensoleillé de ces dernières semaines n’a pas contribué au développement des maladies. Voici la situation de ce mardi 8 avril.
L’avancée des blés durs permet l’application d’une deuxième fraction d’azote mais également d’un régulateur de croissance. En ce qui concerne les maladies, les conditions sèches et ensoleillées ne favorisent pas leur développement.
Comme chaque année, des substances actives sont retirées du marché. Triazoles, strobilurines, SDHIs, tout le monde y passe. Voici les dernières informations concernant la révision de celles-ci.
Les escourgeons se situent désormais au stade redressement/ épi 1 cm (BBCH30) et il est doucement temps d’observer vos parcelles. Une intervention au bon moment est la clé d’une lutte raisonnée ! Deux stades phares (BBCH) sont à surveiller en escourgeon : le stade premier nœud (31) et le stade dernière feuille (39). À ces moments stratégiques, une observation attentive des parcelles permet d’identifier les maladies présentes et d’évaluer la nécessité d’une intervention ou non.
Abonnez-vous à Le Sillon Belge
Voir l’offre d’abonnement