Fondée par un groupe d’agriculteurs betteraviers en 2018, la Coopérative des Betteraviers Transformateurs (CoBT) a pour vocation de développer, construire et exploiter, au cœur du meilleur terroir betteravier européen, la sucrerie la plus performante, la plus durable et la plus équitable d’Europe. Le budget global du projet s’élève à 360.000.000 €.
Moyennant le respect de certaines conditions, le semis de semences de betteraves sucrières enrobées avec de l’imidacloprid sera autorisé pour la campagne 2021.
Les insecticides néonicotinoïdes pourront à nouveau être utilisés la saison prochaine par les betteraviers, alors que la Belgique en prolonge à nouveau l’autorisation d’utilisation, rapporte L’Avenir mercredi.
Dans son avis du 17 novembre, l’Irbab avertit les planteurs quant à l’importance d’effectuer rapidement les derniers arrachages de betteraves, dès que les conditions le permettent.
Le Parlement français a autorisé mercredi, via un ultime vote du Sénat, le retour temporaire des néonicotinoïdes pour "sauver" la filière betterave, un texte "difficile", de l'aveu du gouvernement, dénoncé à gauche comme un "recul environnemental".
En 2020, les parcelles de betteraves ont été fortement touchées par le virus de la jaunisse, avec en conséquence des pertes de rendement qui peuvent s’avérer importantes. Si la fédération wallonne de l’agriculture pense qu’une dérogation pour l’utilisation des néonicotinoïdes (NNI) est indispensable pour 2021, la Fugea appelle les pouvoirs publics à mettre en place un « plan de transition » à l'échelle de la filière betteravière pour sortir de leur usage à court terme.
Le ministère français de l’Agriculture a livré le 15 septembre ses premières estimations quant au niveau de production des grandes cultures à récolter cet automne. Parmi celles-ci, la betterave fait particulièrement grise mine.
Dans un avis du 12 août, l’Institut betteravier attire l’attention des planteurs sur la nécessité de bien surveiller l’évolution des maladies foliaires dans les parcelles.
Le gouvernement français veut autoriser les agriculteurs à utiliser dès 2021 sous « condition stricte » des semences de betteraves enrobées de néonicotinoïdes, un insecticide interdit depuis 2018, afin de « pérenniser » la filière sucrière française, malgré l’opposition des défenseurs de l’environnement et des apiculteurs.
La CoBT tire la sonnette d’alarme : si la construction de la sucrerie de Seneffe devait être abandonnée, ça ne sera pas par manque d’implication des coopérateurs plus décidés que jamais à ce que le projet aboutisse, mais bien à cause de la position toujours incertaine des banques qui peinent à s’inscrire fermement dans le projet alors que toutes les conditions exigées sont remplies.
En France aussi, les cultures ont fait l’objet d’une invasion sans précédent de pucerons verts. Les planteurs sont très inquiets et réclament des mesures d’urgence.
Beaucoup de parcelles ont déjà été traitées à 2 ou 3 reprises. Les conditions restent favorables aux infestations et au développement des populations de pucerons verts et la vigilance reste actuelle, conseille l’Irbab dans son avis du 4 juin.
Les « pucerons verts » sont toujours présents, favorisés par des circonstances favorables. L’institut betteravier, dans son avis du 28 mai, appelle à maintenir la vigilance. Il attire également l’attention des planteurs sur les apports en bore et la maîtrise des chardons.
Les insecticides Sequoia et Closer ont obtenu une autorisation temporaire de 120 jours, en réponse à la présence précoce et importante des pucerons, précise l’Irbab dans un message du 22 mai.
Si la lutte contre les pucerons mérite encore une grande vigilance, l’Irbab observe le renfort très précieux de larves de coccinelles et de syrphes. Du côté des adventices, les conditions actuelles se prêtent idéalement au binage pour éliminer des adventices trop grandes pour être combattues par les mélanges Far.
La pression des pucerons verts est toujours importante. Le nombre d’insectes utiles est lui aussi en augmentation, indique l’Irbab dans son avis du 14 mai.
Le seuil de traitement de 2 pucerons verts aptères par 10 plantes est atteint dans plus de 50% des parcelles suivies dans le cadre du réseau des champs d’observation de l’Irbab. Dans pareil cas, il est recommandé d’intervenir.
Les populations de pucerons verts progressent rapidement dans les parcelles. L’Institut betteravier recommande de faire des observations régulières et d’intervenir le cas échéant.