Bierwagyu, l’étonnant mélange entre une Holstein et… un Wagyu!

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Voir l'offre d'abonnementL’élevage des jeunes bovins peut, lui aussi, suivre des modes et des nouvelles tendances. Par ailleurs, la science ne cesse de progresser et révèle constamment des découvertes intéressantes, qui méritent d’être suivies de près. Parallèlement, ce secteur doit s’adapter afin de répondre aux attentes des consommateurs. Voici donc un tour d’horizon des dernières évolutions en la matière.
Les troubles locomoteurs représentent un défi constant pour les éleveurs ovins et caprins. Au-delà de l’impact évident sur le bien-être animal, ils entraînent des pertes économiques considérables : baisse de la production de lait, de viande mais aussi des coûts vétérinaires élevés voire une réforme prématurée des animaux.
Pour répondre à la menace posée par les virus de la langue bleue et de la maladie hémorragique épizootique, le ministre fédéral de l’Agriculture a annoncé, le 9 mai, la prolongation de la campagne de vaccination obligatoire jusqu’au 1er septembre.
La Belgique mène depuis plusieurs années une lutte rigoureuse contre l’IBR. Grâce à l’engagement soutenu du secteur agricole, au déploiement de mesures sanitaires ciblées et à un accompagnement adapté, des avancées notables ont été enregistrées dans la réduction de la prévalence de cette infection. Toutefois, malgré ces efforts, l’objectif ultime d’un cheptel entièrement indemne nécessite davantage de temps pour être atteint.
Il y a quatre ans, Colruyt Group a lancé une gamme de viande de poulets élevés de manière plus durable selon les critères du Better Chicken Commitment (BCC). Aujourd’hui, l’enseigne souhaite renforcer son engagement pour fournir un produit local, fruit d’une collaboration entre les différents maillons de la filière. Nous avons rencontré Olivier Lardinois, éleveur de poulets pour discuter de ce partenariat inédit.
La proposition de règlement sur le transport des animaux, présentée par la commission le 7 décembre 2023, est désormais entre les mains du parlement. Ce texte suscite de vives tensions, tant du côté des défenseurs du bien-être animal que des professionnels de la filière viande, soucieux de sa viabilité économique. Faute de consensus entre les co-rapporteurs, ce sont désormais les rapporteurs fictifs qui prennent le relais. Parmi eux, l’eurodéputé wallon Benoît Cassart, farouche opposant à une nouvelle réglementation qu’il juge aussi inutile qu’incohérente.
La situation sanitaire, couplée à la réduction du nombre de producteurs laitiers wallons, influence favorablement le prix du lait, tant conventionnel que bio. Tous deux se montrent d’ailleurs en net progrès par rapport à l’an dernier.
La traite en prairie semble être plus qu’un choix pour certains éleveurs : c’est aussi un mode de vie, une autre manière d’envisager son travail. Sous la pluie comme au soleil, Thibault Gérardy passe 4 heures par jour au pré auprès de ses vaches pour réaliser cette tâche. Le tout, équipé de sa machine, un héritage de sa grand-mère maternelle. À la tête d’un troupeau de 33 vaches en production, l’agriculteur nous a reçus dans son village de Commanster, juste avant de prendre le départ vers les pâtures.
La réglementation européenne sur le transport des animaux vivants est actuellement en phase de révision. En décembre 2023, la commission a présenté une proposition visant à remplacer le règlement (CE) n° 1/2005, dans le cadre de la stratégie « De la fourche à la fourchette » pour améliorer le bien-être animal. Les discussions se poursuivent au sein des commissions parlementaires concernées, avec des enjeux importants pour les filières agricoles et les acteurs du transport. Pour en parler, nous sommes allés à la rencontre de l’eurodéputée écologiste luxembourgeoise Tilly Metz, co-rapporteure d’un règlement qui agite l’hémicycle.
Fin octobre, notre pays annonçait l’obligation vaccinale pour contrer les sérotypes 3 et 8 de la fièvre catarrhale ovine, ainsi que la maladie hémorragique épizootique. Une décision prise pour éviter de revivre la catastrophe de 2024, dont de nombreux éleveurs essuient encore les plâtres. Et tandis que, d’ici un mois, ovins et bovins devront avoir reçu leur traitement, beaucoup d’agriculteurs ne sont toujours pas en possession des doses nécessaires, principalement pour la FCO8. David Clarinval, ministre fédéral de l’Agriculture, a accepté de revenir sur cette campagne inédite en Belgique.
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