Ovin et bovin : une vaccination insuffisante chez les détenteurs amateurs

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Voir l'offre d'abonnementMi-juin, un cas de peste porcine africaine a été constaté sur un sanglier en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. La carcasse de l’animal a été retrouvée à 180 km de la frontière belge. La propagation de ce virus est probablement due à l’activité humaine. Dans le nord de l’Italie, aussi, le virus est déjà présent. Dans ce contexte, l’Afsca appelle toutes les personnes qui iront prochainement en Europe de l’Est, en Allemagne, en Italie et en Grèce à être attentives lorsqu’elles se rendent dans ces zones à risque et lors de leur retour.
Depuis 2007, des projets concrets sont développés chaque année en Wallonie pour améliorer la prévention et la gestion des maladies en élevage. Ces projets, appelés GPS pour Gestion – Prévention – Santé, sont financés par le Fonds sanitaire et réalisés par l’Arsia en Wallonie et par la DGZ en Flandre. Ils ciblent des maladies importantes en pratique de terrain, comme la néosporose, la mycoplasmose, les parasitoses, les diarrhées néonatales ou encore les infections respiratoires.
Le ministre flamand de l'Environnement et de l'Agriculture Jo Brouns (CD&V) a accordé jeudi un subside de 81.000 € à une association flamande de protection du cheval de trait belge (VFBT) afin de préserver la race et la culture qui l'entoure. Le ministre l'a annoncé lors d'une visite au sein de l'élevage de chevaux de trait Stal Hermeshof à Maaseik (Limbourg).
Le secteur de l’élevage européen est en crise. Fragilisé par les bouleversements climatiques, les maladies animales, les pressions réglementaires et une concurrence étrangère jugée déloyale, il fait aujourd’hui l’objet d’un rapport d’initiative au parlement. Les grandes lignes ont été présentées, voici quelques jours, par le conservateur italien Carlo Fidanza. Ce texte entend poser les fondations d’une stratégie de long terme. Si le consensus est large sur le diagnostic, les orientations proposées cristallisent des visions contrastées.
Le ministre flamand du Bien-être animal, Ben Weyts, a introduit une interdiction du transport routier d’animaux vivants vers plusieurs pays situés en dehors de l’Union européenne. Cette mesure, qui concerne principalement les pays du Maghreb, vise à éviter au bétail de souffrir de la chaleur lors du transport.
C’est l’objectif du Cra-w, associé à divers éleveurs, à travers ces deux projets.
Le samedi 21 juin, un premier foyer de dermatose nodulaire contagieuse a été confirmé en Italie, dans un élevage de bovins en Sardaigne. Quatre jours plus tard, grâce à l’enquête épidémiologique, un bovin acheté dans le foyer initial a été testé positif en Lombardie, à quelque 700 km de son point de départ. Puis, quatre jours après, le 29 juin, un foyer a été détecté en France, dans une exploitation laitière de Savoie.
La résistance aux antibiotiques chez les animaux producteurs de denrées alimentaires a diminué l’an dernier. Le nombre d’exploitations à usage élevé est, lui aussi, en recul. Ces résultats encourageants marquent la fin d’un cycle d’activités mené dans le cadre de la « Vision 2024 » de l’Amcra, de la deuxième Convention antibiotiques et du premier Plan d’action national One Health contre les résistances aux antimicrobiens. Par ailleurs, des chiffres sont également connus sur l’utilisation de ces traitements chez les bovins laitiers et viandeux, les dindes et toutes les catégories de la filière poulets de chair et poules pondeuses.
Le 29 juin dernier, le ministère de l’Agriculture a annoncé que la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), une maladie virale véhiculée par des mouches hématophages, a été confirmée pour la première fois en France, dans un élevage bovin de Savoie (sans préciser la commune).
Les produits laitiers ont bel et bien toujours leur place dans nos frigos. L’année dernière pas moins de 72 % des Belges en ont consommé quotidiennement. À l’échelle mondiale, aussi, la demande continue de croître. Pourtant, la filière se trouve à un moment charnière. En effet, la marge nette de l’industrie laitière reste faible, ce qui la place sous pression économique. De plus, de nombreuses incertitudes belges et internationales pèsent sur le secteur.
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