Autopsie d’une ferme

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Voir l'offre d'abonnement« J’abandonne sur une chaise le journal du matin. Les nouvelles sont mauvaises d’où qu’elles viennent… ».
Ça y est, nous y revoilà : la journée internationale des droits de la femme. Une année de plus qu’on nous expose des statistiques pour dénoncer l’inégalité des femmes dans notre société. Et je l’entends d’ici : « Comment est-ce encore possible en 2025 ? ! » s’offusquera-t-on, les sourcils en accent circonflexe. C’est la même consternation depuis des décennies, brandissant l’année dans laquelle on s’insurge comme si on pouvait y mettre un point final et non un point d’orgue.
C’est une tradition, chaque fin d’hiver, Frédéric Thomas, dont le nom est associé à l’agriculture de conservation des sols (ACS) et aux techniques culturales simplifiées (ATS) répond à diverses invitations pour partager son expérience avec les agriculteurs de Wallonie.
En Ardenne, les vraies bonnes terres sont rares, admettent volontiers les agriculteurs de chez nous. Elles sont situées sur les plateaux, là où du limon éolien s’est déposé à l’époque des mammouths et des rhinocéros laineux, sur une épaisseur de 80 cm au grand maximum et sur des plages de quelques hectares. Rien de comparable, par exemple, avec la vaste plaine du Tournaisis où deux mètres d’alluvions de l’Escaut se sont accumulés. Les veinards !
Deux Sillon Belge dans la boîte aux lettres : les grévistes de bpost ont enfin libéré leurs otages. Le plaisir est double ! Qu’il est bon de déchirer les couvertures plastifiées et de humer l’odeur des journaux neufs, avant de les ouvrir pour découvrir les articles !
Selon l’expression consacrée, « les premières grues sont repassées » ! Leurs cris gutturaux et leurs grands V dans le ciel n’ont pas laissé de place au doute. C’est bien tôt dans l’année ! D’habitude, elles attendent le mois de mars pour entamer leur voyage vers le nord, et leurs passages se multiplient jusqu’à début avril. Elles ouvrent la voie au printemps ! Celui-ci sera-t-il précoce, lui aussi ?
C’est en lisant la « Voix de la terre », il y a quelques années, que j’ai découvert Jean-Marc Jancovici, le grand communicant français sur le climat. Comme beaucoup d’autres, je fus séduit par sa capacité à dire clairement des choses compliquées. Il m’avait remis les pendules à l’heure sur la question du réchauffement climatique. Comme il communique beaucoup sur You Tube, je me suis fait « follower » de cet « influenceur » (comme on dit aujourd’hui). Il va d’ailleurs beaucoup plus loin en agissant concrètement via « Carbone 4 » et « Shift Project » qu’il anime efficacement.
Tout change, même le sens des mots… De mon temps, un puits, c’était un forage pour chercher l’eau souterraine. De nos jours, l’eau vient du robinet, voire en bouteilles du magasin.
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