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Tenir le bon bout

D’un bout à l’autre de la filière alimentaire, il s’en passe, des choses ! Les voies du seigneur Argent sont impénétrables, depuis la terre brute où poussent les herbes et les denrées cultivées, jusqu’à l’assiette où tricotent fourchettes et cuillères. Et nous, dans cette aventure ?

M.A.M.A.N.

Ce dimanche 11 mai, nous fêterons les mamans. Pour l’occasion, il me semblait opportun de leur dédier quelques lignes car, une maman, c’est particulier et important et c’est la plus belle mission que l’univers ait daigné m’attribuer même si elle s’avère merveilleusement complexe. Parce qu’en fait, c’est quoi une maman ?

Écran, ô mon bel écran, qui a la plus belle des fermes?

Et si les frères Grimm, auteurs du conte de Blanche Neige, avaient pu imaginer ne serait-ce qu’une seconde à l’époque que leur histoire n’était pas si irréelle que ça. Je ne parle ni des pommes, ni de la recherche perpétuelle de la beauté.

V’la l’bon vent, v’la l’joli vent

Notre commune est détentrice d’un curieux record, en ce printemps sec et venteux : 16 projets de parcs éoliens ! Excusez du peu ! Elicio, Aspiravi & Storm, WPD Belgium, Luminus, et d’autres bientôt sans doute, sont tombés amoureux des Hauts Plateaux centraux de la crête ardennaise, où le vent souffle mieux semble-t-il, et davantage que partout ailleurs en Wallonie…

Notre enfance a régné

« Le pape est mort  ; le nouveau pape est appelé à régner. Araignée ? Quel drôle de nom pour un pape ! Pourquoi pas Libellule, ou Papillon ? »

Le choix des lecteurs

Autopsie d’une ferme

Il suffit de 8 secondes pour qu’un amphithéâtre de 4.000 places soit à guichets fermés lorsque Philippe Boxho, le plus célèbre des médecins légistes, annonce une conférence. Autant de personnes avides de l’écouter religieusement. J’imagine bien les réactions métaboliques du public : pupilles dilatées et dispnées lors des détails les plus visqueux de ses autopsies. À la sortie, un auditoire rassasié d’avoir pu voir jusqu’où l’espèce humaine est capable d’aller lorsqu’elle est en difficulté.

Le bio sur le billot?

J’ai commencé ce texte en juin 2024, figurez-vous, puis l’ai abandonné pour je ne sais quelle raison. Le fermier qui me l’avait inspiré m’a demandé des comptes ce Jeudi Saint : « È kwè ? Vo m’oû rouviè ? » (Et quoi ? Tu m’as oublié ?), après la messe à l’ombre de l’église, dans les allées du cimetière où dorment mes grands-parents paternels. Il m’a déversé sur la tête un tombereau de réflexions, qu’il désire voir écrites noir sur blanc dans Le Sillon Belge.

Comme une odeur d’incendie…

Se plaindre ? Qui donc se plaint de nos jours ? Un peu tout le monde, ai-je l’impression… Les agriculteurs ne sont pas les seuls experts en jérémiadiologie, tant s’en faut ! Il est vrai que nous vivons une période particulièrement rock and roll, où les grands bouleversements économiques et politiques se succèdent à toute vitesse, comme autant de tornades aussi imprévues que dévastatrices, lesquelles envoient valdinguer nos certitudes et notre confiance dans l’avenir.

Petit prince, revenez mardi

Il y a trois ans, un homme m’a dit un jour que « les agriculteurs, qu’il fasse beau ou mauvais, n’arrêtaient pas de se plaindre   ». Cette remarque m’avait marquée tant son jugement je le trouvais dur. Peut-être même qu’il n’est pas le seul à le penser ? Trois ans que j’ai cette remarque en tête et trois mois que j’ai envie de lui répondre. Ça fait long, me direz-vous, il y a prescription ! Ce n’est pas grave, laissez-moi vous raconter une histoire.