Apporter le compost sur le potager en automne

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Voir l'offre d'abonnementCet adage extrait d’une fable de Jean de La Fontaine peut aussi inspirer le jardinier au moment d’installer ses cultures au printemps. C’est le cas de la pomme de terre.
L’étape qui suit l’élevage des plantes est leur installation à l’emplacement définitif de production. Selon l’espèce et le microclimat du jardin, ce sera en plein air ou en serre.
Nous nous trouvons actuellement dans une période idéale de semis en vue de produire des plants à repiquer. Cette opération, qui marque en quelque sorte le début de la saison potagère, requiert soin et minutie afin de maximiser ses chances de réussite.
Culture d’été par excellence, l’aubergine peut intégrer le potager en mai, en acquérant des plants à repiquer. Mais il est également possible de produire dès maintenant ses propres plants, afin de mener la culture de A à Z, de la graine à la récolte. Pour parvenir à cette dernière étape sans encombre, veillons toutefois à apporter les soins nécessaires à la culture, en matière de fertilisation, d’arrosage et de protection contre les nuisibles.
Plusieurs types de céleris peuvent être cultivés dans nos jardins. Le céleri-rave (Apium graveolens var. rapaceum) et le céleri à côtes (Apium graveolens var. dulce) sont les plus fréquents tandis que le céleri à jets (Apium graveolens) est intéressant pour les usages condimentaires en cuisine.
C’est devenu une habitude, chaque année nous ajustons le calendrier du potager en tenant compte de l’évolution des techniques et des variétés disponibles. Ce calendrier 2023 a été augmenté de quelques légumes par rapport à celui de l’an dernier.
Après l’été très sec et les pluies automnales, les terrains sont de nouveau assez faciles à travailler. Les bêchages et les décompactions peuvent être réalisés. Les conditions hivernales par alternance de froid et de dégel permettent la mise en place d’une bonne structure de sol. Tant que les sols sont bien ressuyés, nous pouvons agir.
C’est une question qui revient régulièrement entre jardiniers. Pourquoi les poireaux de mon potager restent si grêles ? Pourquoi ne se développent-ils pas davantage ?
Les SB du 20 octobre et du 3 novembre présentaient des travaux que cet automne particulier nous permet de réaliser. Les sols sont loin d’être gorgés d’eau et peuvent être travaillés sans trop de complications. Il faut surtout s’interdire de compacter la terre en travaillant en conditions humides. Souvenons-nous que si nous triturons la terre gorgée d’eau, celle-ci pourra devenir dure comme de la brique lorsque le printemps reviendra.
Les conditions météo actuelles permettent de prendre de l’avance sur les travaux préparatoires pour notre potager. La plupart des potagers sont travaillés comme il se doit. Avec ou sans bêchage, selon la technique choisie par le jardinier en accord avec sa terre (Voir notre édition du 20 octobre). C’est l’occasion de penser à l’acidité du sol et sa correction, si nécessaire.
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