Pommes de terre : les producteurs sont-ils prêts à perdre de l’argent, interroge le Nepg











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Au 12 août, les rendements moyens étaient estimés à 44 t/ha en Fontane. Le PSE moyen est évalué à 400 g/5 kg, avec 83 % de 50 mm+. La croissance de la pomme de terre a atteint son optimum et est maintenant en phase descendante. Les recommandations sont de défaner sans attendre et de prioriser la qualité des récoltes.

Dans le cadre de sa lutte contre le gaspillage alimentaire, Waste Warriors érigera, le 23 août, d'imposantes montagnes de pommes de terre dans plusieurs villes. Par cette action, l'organisation souhaite sensibiliser le public à l'important surplus de tubercules. Les participants pourront repartir avec un sac de 10 kg de pommes de terre pour 5 €.

Au 29 juillet, les rendements moyens étaient estimés à 38,3 t/ha en Fontane. Le PSE moyen est, lui, évalué à 372 g/5 kg tandis que la tubérisation est à peine correcte. Ceci dans un contexte de perspectives de marché négatives, qui doit conduire les producteurs à privilégier la qualité à la quantité.

Dans son message du 5 août, la Fiwap constate une baisse de rendement en pommes de terre. Les chiffres sont titrés de l’observatoire des cultures de la Commission européenne.

Alors qu’un nouveau seuil sera applicable dès janvier 2026, les résidus de Cipc détectés dans les hangars belges poursuivent leur courbe descendante. Les rares cas positifs rencontrés l’an dernier restent inférieurs à la future limite maximale résiduelle.







Le prix des pommes de terre sur le marché libre est descendu à 50 €/t, son niveau le plus bas depuis plusieurs années, selon des chiffres de l'organisation sectorielle Belgapom.

Le Carah et le Centre wallon de recherches agronomiques ont débuté leur comptage de pucerons la semaine dernière et ce, au sein de onze parcelles de pommes de terre situées à Antoing, Chapelle-à-Oie, Estinnes, Genappe, Les Bons Villers, Liberchies, Pont-à-Celles, Soheit – Tinlot, Sombreffe, Wanze et Willemeau.

La dérive des produits phytosanitaires peut, dans certains cas, provoquer d’importants dégâts dans les cultures adjacentes. C’est notamment ce qui a été constaté en 2024 pour les produits à base d’aclonifène et de carfentrazone-éthyl, utilisés en pomme de terre. Il est donc imposé de réduire leur dérive d’au moins 90 %. Voici le message de Phytoweb.

Les pommes de terre ayant été mises en terre, il est maintenant temps de songer au désherbage. Les conditions sèches des prochaines semaines risquent de compliquer quelque peu les traitements et de favoriser le développement du datura stramoine. Voici les conseils de la Fiwap.

Grenera étudie le fractionnement de la fertilisation en pommes de terre. L’objectif est d’avoir moins de pertes d’azote dans l’environnement après la récolte mais aussi de permettre à l’agriculteur de faire une économie, qui pourrait être de l’ordre de 30 %.
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