Innov-Agri débarque à quelques pas de la Belgique

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Voir l'offre d'abonnementConstructeurs et concessionnaires de machines agricoles sont aux premières loges quand on évoque l’épineux dossier des vols de GPS. Spécialiste en agriculture de précision et responsable AMS (automatic management system) chez Cofabel, Hadrien Callens nous a expliqué, sur le site sombreffois de l’entreprise, comment d’onéreux équipements volés en Wallonie se retrouvent à moindre coût sur des sites de revente à des centaines, voire des milliers de kilomètres de chez nous.
En synergie avec les autres sites, notamment celui de Soumagne, l’usine polonaise du groupe Joskin constitue depuis 25 ans un maillon essentiel dans l’expansion internationale du constructeur. Un rôle qu’elle doit, d’une part, à la présence en nombre de soudeurs, devenus une denrée rare en Belgique, et à son unité de galvanisation, un investissement majeur concrétisé en 2010. Une visite s’imposait !
Le secteur agricole n’échappe pas aux exactions en tout genre. On y dérobe du carburant, des petits outillages, parfois de bêtes, voire carrément des véhicules. Mais si les vols de tracteurs, trop voyants et trop encombrants, se sont raréfiés dans les campagnes, un nouveau type de larcin a pris le relais. Celui du rapt des GPS utilisés à bord de ces engins. Du matériel hautement technologique nettement plus rentable pour les malfaiteurs. Pour les victimes, le préjudice peut atteindre des montants à plusieurs chiffres. Agriculteur à Mettet, Thomas Cnockaert a récemment été la cible de ce type de cambriolage particulièrement bien organisé.
Depuis près de 20 ans, François arpente les routes internationales au volant de son camion. Pour nous, il raconte ce métier, ses règles, ses contraintes, ses joies et ses perspectives… Un job parfois contraignant mais, qui offre un cadre de vie inédit.
Le chargeur frontal a lui aussi droit à sa révolution technologique chez Massey Ferguson grâce à l’option MF E-Loader. Cette nouvelle solution contrôle de façon automatique certaines fonctions du chargeur contribuant ainsi à optimiser le fonctionnement de ce dernier. Les consignes de fonctionnement et autres réglages s’opèrent très facilement depuis l’écran tactile Datatronic 5.
Si les technologies embarquées riment souvent avec précision, par le biais de la coupure de section ou de la modulation de dose, elles ne se limitent pas à cela. Gestion des demi-tours et des fourrières, suivi complet et à distance des engins, analyse des performances… figurent également parmi les fonctionnalités clés apportées par ces systèmes avancés.
Ecrans, antennes gps, automatismes, modulation de dose, coupure de section… Les technologies se font de plus en plus présentes dans les tracteurs. Au quotidien, elles aident les conducteurs lors des travaux des champs, mais doivent être choisies au mieux, selon les besoins de la ferme ou de l’entreprise. Focus, cette semaine, sur l’autoguidage, une option devenue incontournable, ou presque.
Le signal gps corrigé par RTK est la clé des outils numériques pour permettre le guidage automatique, la coupure de sections ou encore la modulation de doses. Pour de nombreux agriculteurs pour lesquels le prix d’un abonnement de correction RTK est un frein avant de se lancer dans l’agriculture de précision, Centipede constitue une alternative. Deux utilisateurs, Olivier Motte et Benoît Debast, partagent leurs premières expériences avec ce signal de géolocalisation précis et gratuit.
Comme tout marché, celui des tracteurs évolue année après année. Certains constructeurs gagnent des parts, tandis que d’autres en perdent… Avec du changement sur la plus haute marche du podium, tant du côté des modèles de plus de 50 ch que des engins d’une plus faible puissance. Le tout – point positif ! – dans un contexte de progression des ventes.
Suite à la publication de l’arrêté royal du 28 février 2023 modifiant celui du 13 mars 2011 relatif au contrôle obligatoire des pulvérisateurs, un 5e type d’appareil s’y est ajouté : les nébulisateurs. Cela concerne les nébulisateurs à froid (Lvm et Ulv), les thermonébulisateurs à essence, les electrofoggers, les pulvérisateurs centrifuges à jet projeté et les installations de semences. Tous les propriétaires de ce type de matériel doivent déclarer leur appareil au Service d’inspection des pulvérisateurs (Sip) afin qu’un contrôle puisse être planifié. Tous les autres nébulisateurs dont le fonctionnement est basé sur les mêmes principes doivent également être déclarés.
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