Accueil

Commercialiser sa production

Temps de lecture : 2 min

Durant douze ans, Anne Calay a travaillé à la ferme avec son père. Ensemble, ils élevaient des BBB.

Même si au niveau du caractère, les deux races se ressemblent par leur tempérament plutôt calme, il y existe néanmoins plusieurs différences entre ces bovins.

Tout d’abord, au niveau du poids, une vache Wagyu pèse 500 kg. Pour un bœuf de trois ans et demi, soit l’âge d’être abattu, c’est de l’ordre des 800 kg. « Le poids carcasse est évidemment moins important que celui du Blanc-Bleu Belge », indique Anne Calay. De plus, les naissances de ces animaux japonais se déroulent de manière naturelle.

« Passer du Blanc-Bleu Belge au Wagyu a été un changement, mais cela reste le même métier. Les soins à apporter sont sensiblement similaires », explique l’agricultrice.

Cependant, elle indique qu’en se tournant vers ce type d’élevage, elle a dû apprendre une nouvelle facette de son métier : le marketing.

« En me lançant dans le Wagyu, la finalité a toujours été de vendre la viande moi-même. Mais la commercialisation d’un produit, c’est quelque chose que je n’avais jamais eu l’occasion d’explorer auparavant », raconte Anne Calay qui ne vit pas encore pleinement de cette activité, puisqu’elle travaille également dans une boucherie. « J’y fais de la vente. C’est très sympa, car même s’il ne s’agit pas de mes produits, cela me permet d’avoir un contact avec la clientèle, d’expliquer ce que l’on fait, comment on produit de la viande, puis je peux perfectionner mes compétences commerciales ».

D.T.

A lire aussi en

Voir plus d'articles