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Un portefeuille de biocontrôle qui s’étend

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Par le biais de sa division Biologicals, Syngenta commercialise plusieurs produits de biocontrôle. La société poursuit d’ailleurs l’objectif d’étoffer cette gamme dans les années à venir, qu’ils s’agissent des biostimulants ou des biopesticides.

Vixeran, pour tirer parti de l’azote atmosphérique

Au sein de ces produits, figure le Vixeran, un biostimulant à base d’Azobacter salinestris, une bactérie fixatrice d’azote. « Après pulvérisation, celle-ci pénètre dans la plante via les racines et les feuilles. Elle colonise les tissus et forme un biofilm autour des racines. La culture peut, ainsi, capter l’azote atmosphérique et du sol et en tirer parti », détaille Sarah Van Beneden, en charge de la division Biologicals. Azobacter salinestris se développe également dans la rhizosphère, c’est-à-dire dans l’environnement racinaire.

« Vixeran permet à la culture de capter l’azote  atmosphérique, ce qui est synonyme d’économie  d’azote minéral », explique Sarah Van Beneden.
« Vixeran permet à la culture de capter l’azote atmosphérique, ce qui est synonyme d’économie d’azote minéral », explique Sarah Van Beneden. - J.V.

Vixeran peut s’appliquer à la dose de 50 g/ha avec bon nombre de produits de protection des plantes, pour un travail simplifié. Il permettrait de réaliser des économies d’azote minéral (30 à 40 unités par hectare sont annoncés) sans réduction de rendement par rapport à une application complète d’azote. De nombreux essais, en céréales, maïs et prairies, attestent de la plus-value de ce biostimulants. D’autres sont actuellement menés sur betteraves afin de confirmer son intérêt sur cette culture.

Quantis stimule les pommes de terre

À côté du Vixeran, on retrouve le Quantis. Ce biostimulants, à base de carbone, sodium, potassium et acides aminés, est destiné à la culture de la pomme de terre. Il s’applique en trois fois, à la dose de 2 l/ha (en début de tubérisation, en relais après deux semaines et à la floraison).

Quantis limite l’impact des différents stress rencontré par la culture, qu’ils soient extérieurs (épisode de chaleur et sécheresse, saison de croissance raccourcie, par exemple) ou résultent d’un besoin accru en énergie (floraison ou tubérisation). « Un effet sur le rendement est également observé : les tubercules formés se caractérisent par une meilleure uniformité et un plus gros calibre », explique Mme Van Beneden. Dans ses essais menés en 2023, le phytopharmacien a observé une augmentation moyenne du rendement de près de 8 %.

J.V.

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