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Un cadre législatif complexe

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Arnaud Laurencin jongle en permanence entre différentes législations, ce qui ne facilite pas son travail au quotidien. D’une part, il doit se conformer aux réglementations de la Direction générale du transport aérien (hébergée au sein du Service public fédéral Mobilité et Transports) en matière d’utilisation de drones (permis, plan de vol…). D’autre part, le Service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement influence le type de service qu’il peut proposer à ses clients. « Je peux semer depuis le ciel, mais la législation actuelle m’interdit de conduire des travaux de pulvérisation de produits phytosanitaires, même s’il s’agit de substance de base comme le purin d’ortie », éclaire-t-il. « Je souhaite voir cette législation évoluer afin que la pulvérisation par drone soit autorisée, moyennant l’instauration de règles comme en pulvérisation classique. »

Et d’ajouter : « Ces travaux ne pourront, à l’avenir, qu’être proposés par des entrepreneurs spécialisés. La législation est si complexe que je n’imagine pas les agriculteurs s’orienter eux-mêmes dans ce domaine, d’autant qu’ils font déjà face à un lourd travail administratif ».

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