Résister aux aléas climatiques, un autre défi…

Si ces poissons sont plutôt résistants, des facteurs extérieurs à l’élevage peuvent entrer en jeu. C’est notamment le cas des aléas météorologiques. Par exemple, l’été dernier, à la suite d’une grosse dépression, le taux d’oxygène dans l’eau a fortement diminué. Résultat ? Les Braivois ont été confrontés à une forte mortalité. « Plusieurs pisciculteurs ont rencontré le même problème. Désormais, nous sommes équipés d’oxygénateurs dans l’ensemble des bassins ».

De plus, la température de l’eau, non chauffée, se situe entre 16 et 20 degrés. Cependant, en circulant dans le système, elle augmente de quelques degrés. En été, et particulièrement lors de périodes de canicule, il faut donc redoubler de vigilance. « La dame auprès de qui nous achetons les truitelles a vécu une année où elle a tout perdu à cause d’une sécheresse. Il n’y avait plus d’eau dans les étangs. L’année suivante, il a tellement plu que les bassins ont débordé… », se souvient Benjamin Elleboudt. « L’avantage d’une installation dans la grange est qu’il n’y a ni de lumière directe, ni de développement d’algues ».