Et le marché frais?

Le marché du frais présente un tout autre visage. Moins de 5 % des surfaces (en variétés spécifiques) lui sont dédiés. C’est également un métier différent, qui requiert de choisir les variétés adéquates, de se tourner, idéalement, vers l’irrigation, et d’organiser un stockage en palox et frigo.

Du côté des acheteurs, la demande est très concentrée pour la grande distribution. On note toutefois le développement récent de circuits plus courts, tel que l’approvisionnement de magasins de proximité ou l’installation de distributeurs automatiques.

La consommation moyenne de pommes de terre « fraîches », elle, stagne, voire diminue selon les dernières enquêtes réalisées en Wallonie et Flandre. Quant à l’export, les volumes concernés demeurent marginaux.