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Des seuils temporaires en Région wallonne

L’absence de normes en vigueur permettant d’interpréter les résultats et de prendre les mesures a poussé la Région wallonne à s’en remettre au principe de précaution et à édicter des normes provisoires.

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« En raison des connaissances relativement lacunaires et au regard de l’ampleur prise par les débats autour des PFAS, la Région a décidé de prendre des mesures provisoires et de définir des seuils temporaires qui s’inspirent notamment d’une étude de comparaison avec d’autres pays européens, laquelle a été réalisée par l’Office international de l’Eau (OiEau) » a développé Eric Van Sevenant qui évoque aussi « une logique de précaution à deux niveaux : celui de la qualité des boues (concentration de PFAS dans la matière sèche) mais également des volumes épandus ».

Concrètement, le gouvernement wallon a établi une valeur cible temporaire de 40 µg/kg MS pour 6 PFAS dans les boues d’épuration (PFOS, PFOA, PFNA, PFHxS, PFHxA et le PFDA c’est-à-dire les 4 PFAS les plus dangereux, ainsi que 2 fréquemment rencontrés dans les boues et dont la toxicité est élevée) et 400 µg/kg MS (somme des 22 PFAS) pour une dose maximale d’épandage de 2 t MS/ha et par an et ce, de manière transitoire. Il a par ailleurs proposé qu’une évaluation de la pertinence de ces valeurs cibles soit réalisée si possible fin 2025 et au plus tard fin 2026.

M-F V.

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