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Tolérance à la cercosporiose

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Depuis quelques années, l’Irbab met en avant la « santé du feuillage » (figure 6) comme critère important dans le choix des variétés, à côté des performances de rendement. Aujourd’hui, c’est la tolérance à la cercosporiose qui doit être visée. Elle intervient donc aussi dans l’appréciation du potentiel de productivité des variétés. L’Irbab tient à exprimer cette tolérance par un chiffre objectif, repris dans les tableaux 1 et 2.

Figure 6: tolérance des variétés aux maladies foliaires cryptogamiques: plus la barre est longue,plus la variété est tolérante (classement par catégorie par sensibilité à la cercosporiose).
Figure 6: tolérance des variétés aux maladies foliaires cryptogamiques: plus la barre est longue,plus la variété est tolérante (classement par catégorie par sensibilité à la cercosporiose).

Apprécier le comportement variétal

La détermination de la « tolérance » ou « sensibilité » à la cercosporiose (figure 7) se base sur le développement moyen de l’attaque foliaire dans le temps, du mois d’août jusqu’à l’arrachage (sans tenir compte du renouvellement foliaire éventuel en fin de saison). L’appréciation ne donne donc pas seulement une évaluation de l’état sanitaire en octobre ou novembre, mais une interprétation de l’évolution de celui-ci pendant la saison, depuis le début des symptômes.

Figure 7: classement des variétés selon le degré de tolérance à la cercosporiose en 2024.
Figure 7: classement des variétés selon le degré de tolérance à la cercosporiose en 2024.

Cette saison, l’appréciation de la tolérance a pu être réalisée également dans les sites ayant reçu une protection fongicide de plusieurs traitements. Chaque variété a été « cotée » visuellement 55 fois. Ces données s’ajoutent aux observations réalisées en 2023 et sont reprises dans les tableaux 1 et 2.

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