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Les maladies et ravageurs à surveiller

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La septoriose, le phoma, les chenilles et les pucerons sont des préoccupations fréquentes.

La pourriture bactérienne due à Pectobacterium carotovorum et les viroses (mosaïques) ainsi que la sclérotiniose sont aussi des maladies constatées dans nos contrées.

La septoriose (Septoria apiicola) s’étend rapidement sur le feuillage de la parcelle de variétés sensibles. Celles de céleri-rave sont généralement atteintes plus tardivement que celles de céleri-branche. Les dégâts seront surtout à craindre à partir d’août. Plusieurs fongicides sont homologués en culture conventionnelle.

Le phoma (Phoma apiicola) apparaît sur les raves et peut évoluer en pourriture. Lors des attaques sévères, les feuilles extérieures jaunissent. Les raves atteintes ne se conservent pas bien. Les plantes peuvent déjà être contaminées en pépinière. Le drainage et une structure de sol dégradée sont des éléments favorisants cette maladie.

La sclerotiniose (Sclerotinia sclerotiorum) est due à ce champignon polyphage décomposant les tissus de plusieurs espèces légumières. Les rotations avec des céréales ou des cultures fourragères sont préférables. En ferme maraîchère, le recours préventif à Contans.

Les mosaïques (virus de la mosaïque du céleri, de la luzerne et du concombre) sont transmises par les pucerons au départ de sources contaminées (panais et carotte sauvages). La résistance variétale est la méthode de lutte privilégiée.

Les pucerons ailés peuvent transmettre des virus avec des conséquences sur les variétés sensibles. Les populations des aptères qui leur succèdent sont généralement bien maîtrisées par les auxiliaires, la culture de céleri-rave se faisant alors que ceux-ci sont très présents dans la nature.

La mouche de la carotte (Psila rosae) peut aussi s’installer en céleri. La lutte se base sur les observations sur les plaquettes attractives placées en fourrières de parcelles.

Le cœur noir de la rave est un accident physiologique favorisé par une météo sèche et chaude, il peut se compliquer d’infections bactériennes amenant une pourriture humide. Les irrigations régulent les apports d’eau et préviennent ce type d’accident.

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