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Les cas du cendré du chou et du noir de la fève

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Le puceron cendré du chou, Brevicoryne brassicae, laisse des œufs sur les débris de choux en fin d’automne. Ceux-ci vont éclore au printemps et le vol des adultes ailés peut être constaté en mai ou en juin. Une autre source d’amenée possible de cette espèce est le transport avec les plants.

L’examen attentif des plantes lors du premier mois d’installation permet de détecter la présence de l’espèce avant que les colonies ne soient importantes, avant les déformations foliaires et l’affaiblissement des plantes.

Des insecticides sont homologués en Belgique. Les auxiliaires sont aussi une excellente méthode lutte préventive et curative au début des colonisations. C’est une course entre l’extension des espèces de pucerons et leurs prédateurs. Quand les conditions estivales sont bien présentes, à partir de juin, ils se multiplient très vite. Les auxiliaires également, mais ces derniers peuvent être moins performants lorsque la météo est très pluvieuse.

En broyant les trognons et restes de culture après la récolte, nous réduisons très sensiblement les risques d’avoir des œufs capables d’hiverner. C’est aussi une méthode préventive contre les pucerons et contre certaines maladies.

Quant au puceron noir de la fève, Aphis fabae, il est parfois constaté sur les semis de haricots et d’épinards. Ce sont souvent des foyers qui démarrent en périphérie de parcelle, au départ d’individus migrants depuis des arbustes où ils ont hiverné. Plusieurs arrivages sont possibles tout au long de la saison estivale. Des pertes peuvent être constatées lors des années chaudes et sèches. Les auxiliaires sont, de nouveau, nos alliés efficaces.

F.

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