En association avec un autre éleveur
Patrick Mauën et « Les clapiers d’antan » commencent à se faire une belle réputation. Dès lors, comme il est limité au niveau du nombre de lapins, il ne parvient pas à répondre à la demande. C’est pourquoi il a décidé de s’associer avec un autre éleveur, du Tournaisis. Ce dernier lui fournit des bêtes. « Toutes les semaines, je vais chercher des lapins à l’abattoir qui proviennent de son site. Je me charge de la suite, comme la commercialisation en circuit court. En fait, ils travaillent avec d’autres clients, dont la grande distribution. Toutefois, pour ces filières, il faut un certain standard, tandis que de mon côté je préfère les plus gros gabarits. Ceux-là me sont donc réservés. Je vais en chercher entre 30 et 100 par semaine ».
Aussi sur les marchés et dans les restaurants
Afin de vendre ses produits, l’éleveur fait preuve de créativité. Par exemple, avec Nicolas Debry, de la Boucherie de l’Artisan, il a testé les boudins blancs et noirs. Un succès.
En outre, il se rend sur les marchés. « J’aime beaucoup aller au contact des gens. Généralement, ils sont assez curieux et n’hésitent pas à goûter certaines choses. Puis, comme il y a peu de personnes qui commercialisent les lapins de chair, on n’hésite pas à faire affaire à moi ».
Par ailleurs, il a également collaboré avec des restaurants gastronomiques, mais aussi avec de célèbres étoilés, auxquels il a fourni un échantillon de sa viande, à propos de laquelle il ne tarit pas d’éloges.