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Et en Wallonie?

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Si, en France, l’intérêt de l’agrivoltaïsme pour la viticulture et la lutte contre le changement climatique semblent évidents, il ne répond pas aux mêmes préoccupations dans notre pays. Au contraire, il suscite de nombreuses interrogations tant dans le monde agricole wallon qu’auprès des acteurs du secteur énergétique (lire également Le Sillon Belge du 21 octobre 2024).

Édité fin juillet 2024, le mémorandum « Vers un cadre pour le développement de l’agrivoltaïsme en Wallonie » se propose de guider toutes les parties prenantes dans leurs discussions.

Parmi les préoccupations qui s’en dégagent, tout d’abord la protection de la fonction première des terres agricoles. La Région souhaite privilégier le développement des installations photovoltaïques en toiture ou en couverture de surfaces déjà minéralisées. L’installation de panneaux pourrait également exercer une pression supplémentaire sur les terres agricoles en les détournant de leur fonction première.

Parmi les mesures suggérées dans le mémorandum, les auteurs proposent, entre autres, d’accorder des permis uniquement aux projets portés par des agriculteurs exploitants actifs, de refuser tout permis à un promoteur qui aurait acheté directement ou indirectement la terre et d’imposer des contrats à long terme entre les propriétaires, les exploitants et les développeurs d’installations agrivoltaïques, afin de sécuriser les revenus des agriculteurs et de garantir la pérennité des projets.

M.V.

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