Porc Qualité Ardenne: une touche d’apaisement dans un contexte fragilisé

Lorsqu’il a repris la ferme familiale en 2014, Johan De Wilde a, entre autres, été motivé par son adhésion à Porc Qualité Ardenne. Un gage de qualité selon lui, qui permet de valoriser son élevage et d’être rémunéré au prix juste. Un facteur essentiel durant cette période… Entre les taxes chinoises sur les porcs européens et le plan azote en Flandre, le secteur traverse une mauvaise passe. « Les prix ne sont pas bons. Cela met une pression sur le marché, même si chez PQA nous travaillons de manière locale avec des porcs 100 % wallons. Toutefois, pour les perspectives à long terme, ce n’est pas rassurant », souligne-t-il.

Par ailleurs, rappelons que les producteurs membres de cette coopérative abattent les animaux à Malmédy, dans un abattoir qui traite en moyenne 1.000 bêtes par semaine. « C’est un abattoir plus calme. Les animaux y sont abattus après étourdissement. Il s’agit d’une étape primordiale : un mauvais abattage réduirait notre travail à néant ! »

Et il n’est pas le seul à le penser puisque son frère et son père sont, eux aussi, membres de la coopérative. Une histoire de famille qui s’inscrit également au sein de l’exploitation où il travaille avec sa femme, Laura Léonard. C’est elle qui a eu l’idée de lancer « Les cochons d’antan », une vente directe grâce à laquelle les amateurs de viande porcine peuvent se procurer des colis directement à la ferme jodoignoise.