Une pratique à promouvoir en monoculture de maïs
« Si on ensile le maïs au 20 septembre, on ne pense généralement pas à mettre une interculture si c’est une culture de printemps qui suit… Cela a pourtant de l’intérêt pour l’eau et cela peut en avoir aussi pour l’agriculteur. Nous avons fait des tests et certains couverts fonctionnent très bien. C’est désormais à l’agriculteur de faire le pas et de passer en double culture en alternant maïs et couvert », explique Marc De Toffoli.
Lorsque les conditions de développement de l’interculture sont bonnes, l’interculture peut s’avérer être une pratique où l’environnement et l’agriculteur se retrouvent « gagnant-gagnant ». L’impact de l’interculture sur le rendement du maïs a été mesuré. Les mélanges fourragers les plus productifs ont eu un impact négatif mais la plupart du temps non significatif. Par ailleurs, la production cumulée des couverts et du maïs ensilage s’est finalement avérée meilleure, tant en termes de rendement que de production de protéines.
« Malgré le surcoût important de l’implantation d’une culture intermédiaire, le retour sur investissement semble en valoir la peine », ajoute Marc De Toffoli.