Identifier précisément le périmètre infecté…

En date du 25 septembre, la zone de protection de 63.000 ha a été entièrement couverte pour la première fois par les agents du DNF concernés. En fonction de l’emplacement des cadavres de sangliers retrouvés sur place, le territoire infecté sera délimité avec plus de précision. Les carcasses seront également évacuées.

Une fois le nouveau périmètre acté, d’ici quelques semaines, René Collin donnera injonction à ses services d’isoler la zone par l’installation de clôtures, afin de contenir les populations de sangliers présentes. Ces dernières devront périr, soit naturellement, soit par abattage.

Et l’origine du virus !

En outre, une analyse comparative entre l’ADN des premiers sangliers retrouvés avec les profils génétiques des populations d’autres pays est en cours en vue de déterminer avec précision l’origine des animaux contaminés. Le virus a quant à lui déjà été identifié comme étant le même que celui qui circule actuellement en Europe de l’Est. « Les analyses encore en cours devraient permettent de tracer de façon plus précise son origine et, ainsi, verrouiller les circuits qu’il emprunte », explique René Collin.