Robotiser l’alimentation, un gain certain
« Avant de robotiser l’alimentation, nous avions un système très basique. Je déroulais une boule, j’ajoutais du grain… La même quantité pour tout le monde. Le problème avec mes boules ? Elles sont trop riches en sucre au printemps, un peu trop sèches en milieu de saison et trop humide en arrière-saison. Avec le robot, je peux mélanger trois à quatre types de fourrage et rajouter les autres ingrédients comme le maïs, le foin… La ration est homogène et équilibrée pour toutes les chèvres. »
Que ce soit pour les chevrettes, les lactations longues, les chèvres à la reproduction, les taries… 8 rations sont encodées dans l’ordinateur. Le robot peut les distribuer au lot correspondant.
La technologie a en outre permis de réduire la ration de 400g de concentrés/jour/chèvre en mélangeant plusieurs sortes de protéines. Elle permet aussi de soigner entre 4 et 6 fois par jour. « On a ainsi moins de gaspillage et une meilleure ingestion. L’économie en fourrages n’est pas négligeable. »
Enfin, en termes de travail d’astreinte et de main-d’œuvre, l’éleveur économise près de 3h par jour.