Relié l’un à l’autre, ils communiquent du regard et de la voix. L’un chuchote, l’autre bat des oreilles. Dans un élan harmonieux, l’un emporte le bois qui serpente sur le sol et l’autre initie chacun des mouvements. Leur discrétion n’a d’égal que le silence des cathédrales vertes de l’Ardenne qu’ils parcourent inlassablement. Dans la douceur d’un air printanier, je regarde évoluer Michaël Nélisse, au cordeau de Marco, cet étalon bai tellement symbolique.