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La recherche, pour répondre aux défis futurs

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Présent lors de l’inauguration, Jonathan Tann, Business area director North West Europe, en a profité pour dresser un bilan de santé de la société. Et de préciser que « Limagrain, en tant que quatrième semencier mondial, a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros durant l’exercice 2021-2022 ». Pas moins de 39 % des ventes sont à mettre au compte des semences dédiées aux grandes cultures, suivies de près par les semences légumières (34 % des ventes). Viennent ensuite d’autres activités, comme les produits de boulangerie (pains de mie, hamburgers…) et les ingrédients (farines, notamment).

Une part importante des bénéfices est investie en recherches et développement. Ce que confirme Thomas Truyen, Marketing et Communication manager Limagrain Belgium : « La recherche est un domaine clé afin de répondre aux défis de demain. Nous devons faire face au changement climatique, en sélectionnant et commercialisant des variétés résistant mieux à la chaleur et aux sécheresses. Mais nous tentons également de répondre aux critiques formulées à l’encontre du soja provenant d’Amérique du Sud, en cherchant des alternatives cultivables en Europe. Enfin, en optant pour les variétés plus résistantes aux maladies, nous allons vers une utilisation réduite de produits phytosanitaires ».

Pour y parvenir, le semencier s’appuie sur 61 centres de recherche et stations d’essais, dont 27 en Europe, et emploie pas moins de 1.000 chercheurs. Il en résulte la mise sur le marché d’environ 200 variétés (maïs, blé, orge, colza, tournesol…) par an, dont plus de 80 doivent répondre aux attentes des agriculteurs européens.

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