Des difficultés supplémentaires pour les Nima!
L’enquête du Collèges des producteurs s’est aussi intéressée aux personnes non issues du milieu agricole (Nima), qu’ils soient porteurs d’un projet d’installation ou récemment installés en tant qu’agriculteur.
Et de constater que chez les porteurs de projets interrogés, 33 % des personnes qui souhaitent s’installer hors du contexte familial et 50 % des personnes qui envisagent de créer une nouvelle exploitation ne sont pas issus du monde agricole. Dans le cas des répondants récemment installés, tous ceux qui ont repris une exploitation hors du contexte familial et 70 % de ceux qui ont créé leur propre exploitation sont des Nima.
L’enquête montre encore que ceux-ci privilégient certaines spéculations : les légumes de pleine terre, le maraîchage, les bovins viandeux et les ovins viandeux. L’arboriculture et l’élevage d’ovins laitiers viennent compléter cette liste, sous forme de spéculations secondaires. Les chiffres montrent encore qu’ils sont 75 % à se tourner vers l’agriculture bio.
De nombreux obstacles
Ce groupe de répondants rencontre néanmoins un certain nombre d’obstacles. Citons, en vrac, la difficulté de se faire des contacts ou de savoir quelle ferme sera à remettre, la méfiance du secteur vis-à-vis des personnes non issues du milieu, l’accès à la terre, l’importance de l’investissement de départ, la nécessité de se former continuellement…