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Un tonneau… et plusieurs vies à suivre à la trace

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Chaque fût passe entre les mains d’un ou deux vignerons, permettant d’affiner jusqu’à cinq à six vins. Et ensuite ? « Lorsque l’on sait qu’il a fallu jusqu’à 300 ans pour obtenir un chêne et que les spécimens de qualité merrain sont très rares, on ne peut se limiter à une durée de vie si courte », s’exclame Hugues De Pra.

Généralement, les fûts connaissent une deuxième vie en distillerie ou brasserie, où ils contribuent à l’affinage de certains alcools ou de quelques bières spéciales. Une fois cette fonction remplie, ils peuvent servir d’éléments décoratifs durant de longues années encore.

Alors qu’en France, en Espagne ou en Italie, un fût est habituellement anonymisé lorsqu’il change de mains, Barwal a choisi d’y graver un code QR. « En le scannant, on obtient un certificat digital de traçabilité renseignant quant à la date de production, l’origine des arbres, le type de chauffe aromatique… Bref, il donne la carte d’identité complète de la barrique. » Chaque utilisateur a ensuite la possibilité de renseigner la manière dont il a utilisé le fût. Son parcours peut être suivi par tout un chacun.

« Notre but est de maximiser le cycle de vie des barriques et de valoriser le travail de leurs différents utilisateurs. Ainsi, un distillateur ou un brasseur pourrait connaître l’histoire de ses fûts ou encore sélectionner ceux qui ont fait maturer le vin correspondant aux notes aromatiques qu’il souhaite apporter à ses alcools ou bières. » Le but est également de favoriser les discussions entre les utilisateurs.

J.V.

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