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L’InterraScan, pour dresser la carte d’identité du sol

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Depuis plusieurs années, Syngenta montre un intérêt croissant pour divers domaines de recherche autre que la protection des cultures. L’étude des paramètres physico-chimiques des sols figure en bonne place parmi les projets menés. C’est ainsi qu’est né l’InterraScan, un outil permettant de générer jusqu’à 27 couches d’informations relatives à la parcelle analysée.

800 points par hectare

« En pratique, il s’agit d’un capteur fixé à l’attache remorque d’une voiture et couplé à un ordinateur installé dans l’habitacle. En parcourant la parcelle agricole souhaitée, le système relève l’ensemble des paramètres physico-chimiques du sol en pas moins de 800 points par hectare », détaille Edward van der Linden, en charge du développement de l’InterraScan pour la Belgique. L’ordinateur détermine aussi où prélever des échantillons de sol, dont les analyses viendront affiner les mesures relevées par le capteur.

« Etant non-invasif,  l’InterraScan peut  être utilisé dans de  nombreuses conditions différentes, y compris  sur sol gelé », précise  Edward van der Linden.  A l’arrière-plan, une carte générée suite àl’analyse  du sol.
« Etant non-invasif, l’InterraScan peut être utilisé dans de nombreuses conditions différentes, y compris sur sol gelé », précise Edward van der Linden. A l’arrière-plan, une carte générée suite àl’analyse du sol. - J.V.

«  In fine, l’InterraScan permet de révéler de manière simple et rapide l’hétérogénéité des parcelles sous forme de cartes d’un haut niveau de précision », poursuit-il. Celles-ci sont disponibles en ligne, via une plateforme dynamique permettant de prendre connaissance des différents paramètres étudiés et de jongler entre eux. Sont, entre autres, concernés : le pH, l’indice d’eau disponible, la topographie, la teneur en matière organique, en carbone, en divers éléments nutritifs…

Grâce aux cartes obtenues, l’agriculteur peut adapter ses pratiques aux réalités de ses parcelles et entrer de plain-pied dans l’agriculture de précision. Et Edward van der Linden de conclure : « Créer des cartes de préconisation, les exporter vers les terminaux des tracteurs et adapter les densités de semis ou moduler le recours aux fertilisants ou herbicides, par exemple, permet de gagner en durabilité, mais aussi en productivité ».

J.V.

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