La chicorée, au-delà de nos latitudes
« Au début des années 2000, j’ai été désigné en tant qu’agronome pour lancer la culture de la chicorée en Australie. Mon employeur y avait investi à des fins de diversification en achetant une ferme et un lac associé pour faire face à la sécheresse. Il avait également acquis un bois de 1.000 ha afin d’y implanter une usine et pour éviter que la zone environnante souffre des nuisances sonores et olfactives. »
« Des chicorées ont été plantées à titre d’essai dans un rayon de 100 km. On y a trouvé de nombreux types de sols : terre volcanique rouge, terre noire, terre sablonneuse. Mais on a surtout rencontré des problèmes de manque d’eau et d’érosion excessive, ainsi que des nuisances causées par les canards et les oies. Tout a été revendu à la famille Lippens qui y possède aujourd’hui une usine de canne à sucre. Après l’Australie, Beneo-Orafti a jeté son dévolu sur le Chili (Amérique du Sud), mais je n’y suis jamais allé. »